Après plus de 30 jours sur le strapontin présidentiel, Félix Tshisekedi aura marqué son empreinte d’une certaine manière. Dans son agir, en tant que nouvel élu, le Fils Tshisekedi s’est personnellement occupé de quelques réalités sociales survenues dans les officines publiques et même privées. Entre grognes sociales, menaces de grève, délabrement de routes et insurrections de certains agents de l’Etat, le Président s’en est bien sortie jusqu’ici. Parmi ses dernières réalisations, la réhabilitation de la RN1 au niveau de l’arrêt Zappé. Cependant, il promet de nommer un informateur pour dénicher la majorité parlementaire et former un Gouvernement. Entretemps, les sociétaires ‘’d’Ensemble pour le Changement‘’ attendent de lui la décrispation politique telle que promise dans la plupart de ses adresses au peuple. Arrivera-t-il à ses fins ?

Question d’honneur

Félix Tshisekedi, investi Chef de l’Etat le 24 janvier 2019 semble être la vedette du moment, au centre des plusieurs débats. Les uns le regardent avec dédain, puisqu’il aurait dérobé la victoire de son collaborateur moyennant une part du gâteau. Les autres, par contre, dénichent en lui le « changement en personne ». Comme Moïse auprès des Israélites, Félix Tshisekedi se dit être le sauveur du Congo. Le mercredi 27 février, il l’a clairement clamé devant la face du monde à Windhoek, en Namibie.

Par ailleurs, après avoir promis aux congolais et congolaises, au Palais de la Nation, l’amélioration de la situation politique ainsi que la libération des prisonniers politiques, aussi affirmant, devant la presse, tout mettre en œuvre pour assurer le retour des exilés forcés, le Chef de l’Etat a encore frappé. Cette fois-ci, les sirènes ont retenti plus fort et à vive allure. Lorsqu’il déclare, depuis chez son voisin, qu’il n’acceptera pas de régner sans gouverner, mieux, qu’il n’y aura pas des prisonniers politiques sous son mandat, quelle que soit la critique à l’endroit de sa personne, ou encore que très rapidement l’informateur, sera connu en vue de détecter la majoritaire parlementaire et former le Gouvernement. Que laisse entrevoir ces phrases ? Volte-face ou stratégie ?

Anguille sous roche

Apparemment, indique un libre penseur, Félix Tshisekedi n’est pas totalement tel qu’on le qualifiait. Pendant que plusieurs doutaient de sa légitimité et même de son impérium, FATSHI tente de prouver par des actes. Quoique d’aucuns attestent qu’on lui ait tout ravi, qu’on l’ait simplement laissé la signature par la mise en place des stratégies machiavéliques et bizarres pour le coincer jusqu’au bout. Du moins, c’est ce que pense cette intelligence.

Il comprend, semble-t-il, peu à peu que le sceau, tant négligé et utilisé comme sujet-moqueur, n’était pas si insignifiant qu’on le lui a présenté, c’est également un symbole de pouvoir. Car, avec simplement la signature, le Président peut dissoudre le Parlement, ne pas approuver une loi votée. Et par conséquent, freiner sa promulgation.

Puisqu’il faudrait surtout ne pas ternir l’image d’une lutte menée pendant plus de 3 décennies par le Père, et garantir sa notoriété en tant qu’homme et défenseur du peuple au-delà de tout, mieux vaut commencer maintenant. Tel est la démarche de Fatshi, depuis qu’il est aux affaires, explique ce penseur.

Ainsi, commente-t-il, malheur à ceux qui pensaient avoir trouvé un pantin derrière qui se cacher. A cette allure, les accords personnels et occultes tomberont et seule la Constitution prévaudra sur les intérêts.

Toutefois, il appert important de signifier que Moïse Katumbi a rempli les formalités nécessaires à l’Ambassade de Belgique en vue d’obtenir le passeport selon les règles congolaises. Ce, sur instruction propre de Félix Tshisekedi.

Gracia Kindji
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