Le peuple congolais est dans l’attente du nouveau gouvernement après la victoire de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Il souhaite ainsi voir le nouveau président de la République procéder à la nomination du Premier ministre. Cette attente défraye la chronique non seulement au pays, mais aussi à l’étranger. Toutefois, le chef de l’État s’est penché sur la nomination de plus de 100 conseillers à la présidence.

Restés dans l’attente du nouveau gouvernement qui va travailler avec le président de la République, d’autres partisans de la Coalition LAMUKA parlent de l’accord « masqué » entre le Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (CACH). Pour eux, cet accord est à la base du blocage de la composition du nouveau gouvernement. Alors qu’il y a déjà une semaine, un compromis a été trouvé entre ces deux grandes plateformes pour la nomination d’un chef du gouvernement.




Qu’à cela ne tienne, 80 conseillers au cabinet du président ont été nommés dans 16 collèges à raison de cinq par secteur, d’après une ordonnance datée du 6 mars. La semaine dernière, le chef de l’État avait composé son cabinet comprenant une trentaine de membres (quatre directeurs de cabinets adjoints, des conseillers « spéciaux » et « principaux », des ambassadeurs itinérants etc.

Pour le professeur Jojo Sekimonyo, l’auteur de nombreux ouvrages dont « l’Enfer, c’est lui », le président de la République compte composer un gouvernement responsable qui sera en mesure d’œuvrer pour le peuple congolais qui tant souffert. « Il est souhaitable que le chef de l’État nomme des personnes, en tenant compte de leur compétence et de leur valeur morale », a-t-il souhaité.

Face à cette situation, Félix Tshisekedi doit prendre du courage en vue de nommer le nouveau Premier ministre, car ce dernier avec les membres de son gouvernement, auront à exécuter son programme.

Hervé Ntumba
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