Ca chuchote très bruyamment dans les milieux judiciaires en RD Congo, sur l'Affaire Moïse Katumbi. A savoir les maisons " expropriées " de la famille Stoupis, sujet d'origine grecque à Lubumbashi et le recrutement présumé de mercenaires pour porter atteinte à la sûreté nationale.
Selon des sources proches du dossier, cette affaire avait été scindée en deux. D'une part, l'aspect militaire et, de l'autre, le côté civil. Le premier, apprend-on, était acheminé à l'Auditorat militaire, alors que l'aspect civil est resté au niveau du Parquet. Cependant, il s'avère que l'aspect militaire aurait déjà été classé sans suite. Par contre, le côté civil du dossier est suffisamment instruit et fixé devant la Cour de cassation. En quittant le pays, le vendredi 20 mai 2016 pour raisons de soins de santé en Afrique du Sud, Moïse Katumbi était déjà en détention préventive.
L'opinion se rappelle à cet effet, la déclaration faite en son temps par Alexis Thambwe Mwamba, alors ministre de la Justice et Garde des sceaux. " Moïse Katumbi a sollicité une mise en liberté provisoire couverte par un certificat médical qui dit qu'il a besoin de soins appropriés à l'étranger. Le procureur a accédé à cette demande et l'a autorisé à partir", avait soutenu le patron de la Justice en RD Congo.
L'évacuation de l'ancien Gouverneur de l'ex-province cuprifère du Katanga, avait fait suite à l'autorisation accordée par l'alors Procureur général de la République, Flory Kabange Numbi. Ce dernier avait ainsi répondu à une requête en expatriation de Moïse Katumbi pour des soins médicaux en Afrique du Sud, introduite par le bâtonnier Jean-Joseph Mukendi Wa Mukulumba, l'un des avocats du prévenu.






LA DETENTION PREVENTIVE A ENCORE COURS
Avant de s'envoler pour le pays arc-en-ciel à bord d'un avion médicalisé décollé de l'aéroport de la Luano, Moïse Katumbi avait donc été hospitalisé à Lubumbashi où il avait été inculpé pour " atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l'Etat " et placé sous mandat d'arrêt provisoire par le Parquet général de Lubumbashi." Moïse Katumbi inculpé et placé sous mandat d'arrêt provisoire, est astreint au devoir de réserve en ce qui concerne les faits ayant donné lieu à l'instruction du dossier judiciaire en cours ", avait argué le Pgr.
A la lumière de tous ces éclaircissements, des sources judiciaires soutiennent qu'au moment où le chairman du TP Mazembe partait de la RD Congo pour cause de maladie, sa détention a été juste suspendue. Moralité, au cas où Moïse Katumbi reviendrait au pays, il retrouverait sa situation de détenu préventif. Changement de dernière minute, Moïse Katumbi n'en a donc pas encore fini avec la justice.
Evidemment, détention préventive ne rime pas avec condamnation d'autant plus que Moïse Katumbi jouit encore pleinement de la présomption d'innocence. Car le droit positif congolais lui reconnait ce préjugé, jusqu'au jugement définitif au terme d'un procès équitable au cours duquel il aura présenté ses moyens de défense. Grevisse KABREL
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