Le Bureau provisoire du Sénat présidé par Léon Mamboleo avance à grand pas. A la plénière d'hier dans la salle des Conférences internationales, siège de la Chambre des sages, il a fait d'une pierre deux coups. Épuisement de la question des sénateurs étant frappé d'incompatibilité et qui avaient 8 jours francs pour choisir, soit entre le Sénat soit d'autres fonctions du secteur public.
Ensuite, il y a eu la mise sur pied de la Commission spéciale, composée de cinquante membres et chargée de l'élaboration du Règlement intérieur (RI) qui est la loi-mère de la Chambre haute.
Sa configuration est de deux membres par provinces et quatre pour la ville de Kinshasa, du fait que la circonscription de la capitale dispose du double du nombre de sièges des sénateurs qui est de huit.
La Commission spéciale ne peut pas partir dans le vide, mais elle doit d'abord commencer par analyser l'actuel RI du Sénat et l'enrichir en modifiant certaines dispostions en les adaptant à la nouvelle législature. C'est le projet final adopté par la Commission spéciale qui sera examinée par la plénière pour procéder à son vote.
Ce n'est qu'après cette étape que le Bureau provisoire fixera le jour de l'élection, puis l'installation du Bureau définitif du Sénat. En ce qui concerne le cas des sénateurs frappés d'incompatibilité, le Bureau provisoire a noté qu'il s'agissait d'une cinquantaine, parmi lesquels trente neuf ont opté pour siéger à la Chambre des sages. Les autres comme Alphonse Ngoyi Kasanji ont préféré aller à la Chambre sœur, l'Assemblée nationale.




Ceux-là, la plénière devra alors valider les pouvoirs de leurs premiers suppléants qui deviendront des sénateurs. On a, par la suite, assisté à un débat houleux sur le cas de la sénatrice Francine Muyumba autour de sa lettre de démission de la tête d'un organisme panafricain. Elle est finalement confirmée comme sénatrice, sa lette de démission faisant foi.
Le prochaine plénière aura comme ordre du jour, la présentation du rapport de la Commission spéciale sur l'élaboration du RI du Sénat.
C'est dans ce texte que les élus des élus vont régler la question du statut du sénateur à vie, consacré par la Constitution du 18 février 2006. Car, c'est la toute première législature où la Chambre compte parmi ses membres un sénateur à vie, en la personne de l'ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange.
C'est justement le Règlement Intérieur qui devra déterminer que, conformément aux prescrits de la Constitution, ce "sénateur à vie" est un sénateur spécial, étant donné qu'il n'a pas de circonscription électorale. En conséquence, il n'aura donc pas de problème de validation de mandat ni même d'absentéisme, vu qu'il siégera toute sa vie.
Constitutionnellement, le prochain sénateur à vie sera l'actuel chef de l'Etat, Félix Tshisekedi. Pour rappel le Bureau provisoire a trois matières à son ordre du jour conformément à l'article 146 de la Constitution du 18 Février 2006. Il s'agit de la validation des pouvoirs des sénateurs qui est déjà accomplie, l'élaboration du RI, en cours de réalisation et l'installation du Bureau définitif. KANDOLO M.
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