Travailler pour le peuple et participer, ensemble avec le gouvernement, à la transformation de la société congolaise en vue de rencontrer les préoccupations et aspirations du peuple. Ce sont là les objectifs principaux sur lesquels mise le Front Commun pour Congo, en alignant ses candidats à différents postes du Bureau définitif du Sénat.


 Il s’agit d’un ticket porté par Alexis Thambwe Mwamba (indépendant) et Evariste Boshab (PPRD), respectivement prétendants aux postes de président et 1er Vice-président de la chambre haute du Parlement. Parmi les autres sénateurs alignés, il y a John Tibasima (AAB), comme candidat 2ème Vice-président, professeur Kahumba (PPRD) comme rapporteur, Eric Rubuye (ACO) comme questeur et Zagbalafio (ATD) questeur adjoint. Pour le FCC, ces choix se justifient par le fait que le Sénat doit rester une institution de référence, une institution phare de la République.

Déjà, pour plusieurs politiques tant de sa famille politique que non, Alexis Thambwe Mwamba reste un homme de principes qui a toujours prôné et défendu des valeurs positives. Accueillant, attentif et expérimenté, il a la noble ambition de consacrer avec dévouement son temps, ses ressources, son expérience pour canaliser et porter au mieux les préoccupations majeures de l’Institution Sénat et de la République Démocratique du Congo.










Au regard de ces valeurs, de son intégrité morale, du respect de la parole donnée, de la compétence, de l’expérience ainsi que de son action continue pour la stabilité sociale, la renaissance et le développement de ce pays se doivent d’être une réalité avec sa présence à la tête de cette importante institution.

Serein, Jean-Lucien Bussa, sénateur élu du Sud-Ubangi et président de la Coalition des démocrates, assure que le FCC a plus de 90 sénateurs et a toutes les chances de faire triompher les candidats de cette plateforme. Il estime, cependant, que le Sénat a besoin d’un président prestigieux, respectable, compétent et d’une objectivité indéniable. ‘’Le Parlement est une institution prestigieuse. La haute chambre du Parlement est d’autant prestigieuse. En tant que sénateur, j’ai besoin d’avoir un président qui place le Sénat à la hauteur de sa dimension. Pour que le niveau du Sénat soit celui qu’on a connu sous le président Kengo wa Dondo au minimum, il vaut mieux avoir un président dont l’expérience est respectable, la compétence est aussi éprouvée, l’expertise dans le domaine public est aussi avérée, mais aussi un personnage qui est d’une objectivité indéniable‘’, a-t-il soutenu, samedi 20 juillet dernier.

Plusieurs challenges pour un quinquennat

Pour Alexis Thambwe Mwamba comme pour tous les autres candidats de la plateforme propre à l’ancien président Joseph Kabila, il faudra au Sénat de continuer à se rénover et cette transformation passera par la modernisation de l’institution, au travers notamment de l’informatique, de ses équipements, mais aussi et surtout par l’adoption de modes de gestion de son patrimoine, son administration et son budget, qui soient en adéquation avec les modèles les plus actuels et les plus pertinents.

Le désigné du FCC au poste de président du Sénat veut s’illustrer, en fait, dans un véritable changement au sein de cette grande et respectueuse institution du pays. Il s’agira, selon lui, de garantir une pleine quiétude aux membres du Sénat ainsi qu’à son administration, en assurant un cadre réglementaire et un environnement de travail à la hauteur de leur mission. Mais également faire en sorte que la conduite de ces missions se fasse dans le respect de l’éthique, de l’équité, et surtout à l’abri de toute interférence. Un équilibre devra également être observé et renforcé dans le chef de ses différents organes ; de l’Assemblée plénière, du Bureau, de la conférence du Président en passant par les commissions permanentes et les groupes politiques et provinciaux pour ne citer que ceux-là.

Sa vision pour la Chambre haute, signale-t-il, allie à la fois l’impérieuse nécessité de conforter le positionnement et le rôle du Sénat au sein des institutions de la République, mais également d’asseoir le contrôle de l’action gouvernementale en étroite collaboration avec l’Assemblée Nationale.

‘’Parmi les nombreux défis, considérant qu’en étant sénateurs, nous sommes avant tout les représentants des provinces, il s’agira d’assurer l’effectivité et la mise en œuvre de la caisse de péréquation au bénéfice de nos provinces, de manière à conforter leur fonctionnement et garantir ainsi durablement leur bon développement‘’, prévient Alexis Thambwe Mwamba.

Ici, il est question d’intérêt national qui revêt un caractère immédiat. La modernisation du Sénat reste une priorité, à l’heure où les technologies les plus récentes permettent une meilleure interaction entre le peuple et ses institutions, pense le candidat.

La République Démocratique du Congo et son Sénat tout particulièrement, ne devraient pas être en retrait sur ce champ.

Objectivité indéniable, vision partagée

Dans cette perspective, estime Alexis Thambwe, le Sénat reste l’assemblée du temps long, de la réflexion. ‘’Il sera sans nul doute appelé à se pencher sur les grands textes de notre société notamment, ceux de la bioéthique, des libertés publiques, ceux liés aux questions du genre et à la préservation de la biodiversité et de l’environnement‘’.

Dans cette hypothèse, martèle-t-il, il devra également continuer à renforcer son efficacité ainsi que son efficience dans ses propositions et dans l’adoption de textes de loi. Il reste convaincu que l’Institution pour laquelle il ambitionne le perchoir, a sa crédibilité. ‘’Elle continuera à la raffermir à travers ses organes et avec l’appui et la participation de tous ses membres. Par ailleurs, nous restons sensibles aux enjeux de ce monde en continuelle mutation, en ce y compris les questions sociales et macroéconomiques liées à celui-ci‘’, précise-t-il.

Cette vision de notre mission au sein de notre chambre, nous souhaitons la partager avec vous tous. Ce cheminement concerné vers l’affirmation et l’affermissement de notre institution concourt à la consolidation de notre jeune démocratie et la souveraineté de notre chère nation, assure ATM. ‘’Nous restons sensibles et préoccupés face aux difficultés de nos populations, de celles de nos villes et celles de nos collectivités rurales à travers toutes nos provinces‘’.

Retenons que l’élection et l’installation des membres du bureau définitif est prévu pour le samedi 27 juillet 2019, à 10 heures. Le dépôt des candidatures se poursuit aujourd’hui lundi après n’avoir enregistré aucune candidature le samedi dernier. Tandis qu’il est prévu pour le mardi 23 juillet 2019, l’examen et affichage de la liste de candidats retenus. Et la campagne électorale le mercredi 24 et jeudi 25 juillet 2019.

Profils rassurants ?

Né à Longa, le 6 mais 1943, Alexis Thambwe Mwamba est originaire du territoire de Kasongo, province du Maniema. Il est licencié en Sciences politiques et diplomatiques, licencié en droit et détient en plus, une maîtrise en Droit et Sociologie du travail. Il a, par ailleurs, un diplôme honoris causa de Docteur en philosophie.

Homme d’expérience dans la gestion des entreprises tant publiques que privées et acteur politique, Alexis Thambwe Mwamba a, tour à tour, assumé les fonctions d’administrateur à la Société Nationale des Chemins de fer du Zaïre (SNCZ), à la Banque Commerciale Zaïroise (BCZ), au Conseil d’administration des Instituts supérieurs congolais (ISP), à l’association nationale des Entreprises du Zaïre (ANEZA), à la Société minière et industrielle du Kivu, (Sominki), à la Compagnie financière et minière belge (Cofimines), à la Compagnie belge de gestion minière (Cogemin).

Il a été administrateur délégué et Vice-président du Conseil d’administration de la Sominki, président délégué général de l’office des douanes et assise (OFIDA), ambassadeur de la République Démocratique du Congo en Italie, avocat au barreau de Kinshasa. Plusieurs fois ministre (Travaux publics, Portefeuille, Transports et Communications, Plan, Affaires étrangères, justice…), élu Député national de la circonscription électorale de Kindu (2006). Alexis Thambwe Mwamba possède une longue expérience professionnelle notamment, politique. Il est négociateur des accords de Lusaka, de Sun City et de Pretoria.

Auteur de plusieurs ouvrages « Droit douanier zaïrois » (1996), « Trois années d’effort de reconstruction (2006)…, Alexis Thambwe Mwamba parle couramment le français et le Swahili et a une bonne pratique de l’anglais. Il est marié et père de 7 enfants.

Alexis Thambwe Mwamba est élu sénateur de la province du Maniema. Cette dernière créée par ordonnance le 20 juillet 1988, est situé à l’Est de la République du Congo.

Quant au candidat 1er Vice-président, Evariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge, il né le 12 janvier 1956 à Tete-Kalamba. C’est un juriste, universitaire et homme politique congolais. Professeur de droit constitutionnel à l’université de Kinshasa, il y exerce les fonctions de chef de département de droit public interne. Il fut directeur de cabinet du président Joseph Kabila pendant la période de transition en République démocratique du Congo. De 2009 à 2012, il est président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. Il est vice-premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité du 7 décembre 2014 au 14 novembre 2016.

La Pros.
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