
Dans la plupart d’écoles primaires dans la région, bon nombre d’écoliers se présentent mais à l’absence de leurs enseignants. Certains chefs d’établissements indiquent avoir des difficultés pour faire fonctionner leurs écoles "sans moyens de bord".
"Nous sommes obligés d’emprunter des fournitures auprès des donateurs dans l’espoir de rembourser lorsque le gouvernement va nous payer. Les enseignants ne sont même pas mécanisés. On ne trouve rien à part le peu que les parents nous donnaient. On ne sait même plus comment acheter des cahiers pour les enseignants", a fait savoir un enseignant d’une école à Oïcha.
À plus d’une dizaine des Kilomètres d’Oïcha, nos sources évoquent la non effectivité de la rentrée scolaire. Situation consécutive aux incursions rebelles (ADF) d'après les mêmes sources.
Joël Kaseso depuis Butembo