Le Cardinal Fridolin Ambongo poursuit son séjour à Rome où il prend part au synode des évêques pour l'Amazonie. Ces travaux ont débuté
au lendemain de la création, au Vatican, de nouveaux cardinaux le samedi 5 octobre. A Kinshasa, il est annoncé le dimanche 17 novembre prochain au stade des Martyrs de Kinshasa, pour une grande messe de gratitude des chrétiens catholiques
Les paroisses de l'archidiocèse de Kinshasa se mobilisent déjà pour cette journée dominicale en l'honneur du Cardinal. Ce rendez-vous a été confirmé aux invités du Cardinal à Rome au cours du dîner.
Le Cardinal Fridolin Ambongo, apprend-t-on, concélébrera la messe avec les prêtres de l'archidiocèse de Kinshasa devant de milliers de chrétiens catholiques, mais aussi les Congolais d'autres confessions religieuses.
En attendant, les pères synodaux, les experts, ainsi que les invités échangent sur l'avenir des peuples de l'Amazonie, en explorant les voies et moyens en vue d'une évangélisation adaptée.
DES FIDELES VISITES PAR LES PRETRES UNE A DEUX FOIS L’AN
Selon le site de la Cenco, les peuples indigènes sont appelés à sauvegarder la forêt de l'Amazonie qui constitue l'un des poumons verts de la planète sont confrontés à la destruction de leur écosystème, ce qui affecte gravement leur mode de vie et les poussent à migrer dans les villes.
Considérant l'importance accordée à la terre dans la Bible, les pères synodaux pensent qu'il est nécessaire de réaffirmer la gravité de l'arrachement d'un peuple de son territoire.
Ils insistent sur la promotion d'une pastorale spécifique qui prend en compte la vie des autochtones, car ceux -ci ont droit à leur culture, leur théologie et leur religion. Dans ce contexte, il a été relevé le drame de nombreuses communautés sans prêtres.
D'après les témoignages recuellis auprès des ressortissants de cette zone, "des communautés catholiques de l'Amazonie ne sont visitées par un prêtre qu'une ou deux fois par an. Les fidèles sont privés de sacrements, de la Parole de Dieu, des célébrations centrales du christianisme telles que Pâques, Pentecôte et Noël. Ce qui poussent certains à adhérer à d'autres confessions religieuses pour ne pas rester dans la condition des brebis sans berger ". Face à cette situation, les pères synodaux souhaitent qu'il y ait " des choix courageux, ouverts à la voix de l'esprit".
Pour faire prendre conscience de la responsabilité de l'être humain vis-à-vis de la nature, les pères synodaux souhaitent que soit inclu dans le droit canonique, un article relatif aux devoirs des chrétiens envers l'environnement. Emma MUNTU
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