La République démocratique du Congo est endeuillée. Une fois de plus. Après les naufrages des embarcations, les déraillements de trains, les accidents d'automobiles ou des motos, l'attention des Congolais est aujourd'hui braquée sur le crash d'avion qui a coûté la vie à des proches collaborateurs du Président de la république, Félix Antoine Tshisekedi. Au moment où les enquêtes sont maintenant diligentées pour identifier les mobiles de l'accident, des voix s'élèvent pour interpeler le Gouvernement sur la sécurité aérienne.
C'est par un communiqué de l'Autorité de l'Aviation Civile (AAC) diffusé le jeudi 10 octobre que l'opinion a été alertée sur la disparition et de l'aéronef et des passagers qu'il transportait entre Goma et Kinshasa. Il n'a pas fallu attendre deux jours pour entendre des échos de plus en plus persistants faisant désormais allusion au crash de l'avion-cargo de type Antonov 72. Poussant le chef de l'Etat à requérir une minute de silence des membres du Gouvernement lors du Conseil des ministres du week-end dernier.
Sans doute, cet accident, sans préjuger la suite de l'enquête, remet sur le tapis la problématique de la sécurité aérienne. Ici, il ne s'agit pas seulement de la sécurité du vol. Mais bien plus. La cogitation s'étend à la sécurité des infrastructures aéroportuaires. Qu'il s'agisse de l'état des pistes d'atterrissage, des équipements des tours de contrôle, de l'état des appareils de télédétection qu'on a du mal à retrouver en RDC... Heureusement que la Monusco, sollicitée, vient à la rescousse de l'Autorité de l'Aviation civile pour localiser l'avion…
Qu'en est-il du balisage des pistes d'atterrissage ? Que dire alors de l'état de nos aéronefs, que des nostalgiques taxent même de cercueils volants…? La réponse saute aux yeux. S'il est vrai que des efforts sont présentement consentis pour rendre viables ces infrastructures et aéronefs, il est moins vrai que la modernisation de nos infrastructures aéroportuaires s'impose.
LA MODERNISATION S'IMPOSE
Il est plus que temps que les pouvoirs publics se penchent sur cette problématique. Non pas en mettant sur pied des commissions techniques, encore moins en convoquant des états généraux, tant il est vrai que des pistes de solution en ma matière existent déjà, il ne reste plus qu'à les mettre en pratique.
Cela passe d'abord par une volonté politique clairement assumée. Cette volonté qui se traduira notamment par l'affectation conséquente des ressources financières à ce secteur vital. C'est ici le lieu de s'interroger sur l'usage, la gestion du fameux ''go pass'' auquel sont astreints les passagers depuis plusieurs années.
Au regard des accidents à répétition, les autorités congolaises sont appelées à mettre enfin en œuvre quantité de résolutions et autres pistes de solutions qui moisissent dans les tiroirs. Et cela, non seulement dans le secteur aérien, mais aussi dans bien d'autres domaines. Qu'il s'agisse des transports lacustre, fluvial, ferroviaire, routier… FDA
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