L’annonce de la rentrée politique de l’ancien président de la République Joseph Kabila, faite lors des assises du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie(PPRD) qui se sont clôturées jeudi 24 octobre à Lubumbashi, deuxième ville du pays, ont laissé planer un soupçon de retour pour la course à la présidentielle de 2023 du sénateur à vie. Questionné, l’ex-ministre de la communication et proche de l’ancien président Lambert Mende estime qu’il n’y a aucun obstacle juridique quant à ce.

C’était au cours d’une interview accordée au média américain Voa Afrique, que Lambert Mende apporte son point de vue, après avoir jugé prématuré d’évoquer les élections au moment où la mandature du président en exercice Félix Tshisekedi n’est même pas au terme de sa première année.



« Je pense que parler d’élection maintenant c’est précipiter. Nous attendrons que la campagne électorale puisse démarrer pour pouvoir savoir ce qui va se faire. Je ne connais aucune disposition constitutionnelle qui lui(Joseph Kabila, ndlr) interdit de postuler par le fait d’être sénateur à vie. Je suis un des rédacteurs de cette constitution. Et ce n’est pas le point de vue qui est le mien », assure le député national Lambert Mende.

Avant de réaffirmer que « le débat est prématuré. Nous avons la mauvaise habitude de lancer le débat avant le terme. Et ça nous distrait. Il y a tellement des choses importantes. »

La constitution congolaise, elle, dans le premier alinéa de son article 70, précise que « le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. » Cela étant, cet article pourrait faire objet d’une demande d’interprétation au près de la Cour constitutionnelle, à l’orée de la présidentielle prochaine en 2023.



Tony-Antoine Dibendila
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