*Par ailleurs, l'ancien candidat commun de l'opposition "aile Suisse" à la présidentielle du 30 décembre 2018, se rend à Kikwit ce mardi 31 décembre.
Martin Fayulu s'adresse à la nation ce lundi 30 décembre à partir de son hôtel de Faden House.
Comme annoncé lors de son retour au pays le 15 décembre après son périple européen, le président de l'Ecidé qui se considère toujours comme le véritable vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018, va répondre point par point à l'oral de Félix Tshisekedi du 14 décembre devant les deux chambres du parlement réunies en congrès.
Le président de la "Dynamique pour la vérité des urnes" (DVU) dressera, à sa manière, le bilan de 11 mois du pouvoir de l'actuel chef de l'Etat, Félix Tshisekedi. Martin Fayulu qui revient fraichement de Beni où il a palpé du doigt les dures réalités vécues au quotidien par la population de ce territoire du Nord-Kivu, ne manquera pas d'aborder la question sécuritaire. Particulièrement, à l'Est de la République Démocratique du Congo.
A ce sujet, l'opinion se rappelle les propos d'Adolphe Muzito, actuel coordonnateur de "Lamuka" qui, dernièrement a jeté le pavé dans la marre en prônant une guerre contre le Rwanda, tout en proposant également l'annexion du pays de Paul Kagame au territoire congolais pour mettre définitivement fin à l'insécurité récurrente dans la partie orientale de la RDC".
Ce pavé du premier ministre honoraire avait provoqué un tollé général dans l'univers politique congolais. Cas de deux leaders de Lamuka, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi qui avaient désavoué le coordonnateur en exercice de leur regroupement politique.
Tout en jouant à l'apaisement, Martin Fayulu avait, cependant, postulé que le pouvoir en place étant illégitime, ne pourrait mettre fin à l'insécurité à l'Est particulièrement à Beni où la population subit au quotidien les affres des ADF Nalu.
Il reviendra sans nul doute sur son plan de sortie de crise pour résoudre, selon lui, la crise de légitimité née, disait-il, de ce qu'il qualifie de holdup up électoral du 30 décembre 2018
On rappelle que le plan de sortie de crise prévoit les élections anticipées dans deux ans après la réforme de la CENI et de la Cour constitutionnelle.
Cette recette du commandant en chef des opérations au front de la "vérité des urnes", a déjà été rejetée par Felix Tshisekedi qui, au cours d'un point presse à Bunia, a ouvertement demandé à son allié d'hier devenu son farouche adversaire politique, de faire ses propositions en tant que député à l'Assemblée nationale dans un cadre institutionnel.
Après son adresse à la nation le 30 décembre, le duo Fayulu et Muzito se rendra à Kikwit dans la province du Kwilu. Eric WEMBA
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