"Pour moi, le 30 décembre 2019 est un grand jour où le peuple congolais avait montré à la face du monde qu'il avait dans sa tête une seule personne à élire comme président de la République, à savoir Félix Tshisekedi. C'est le plus important", estime Augustin Kabuya.

Rien ne change après une année...

Faire ce constat, c'est "être de mauvaise foi" car, soutient le secrétaire général intérimaire du parti présidentiel, "un homme sérieux ne peut pas réfléchir de cette manière".

Il en veut pour preuve, à titre d'exemple, le fait que "tous les congolais qui vivaient en exil ou étaient emprisonnés ont recouvert leur liberté".

Abordant le social du congolais, Augustin Kabuya reconnaît que "tout n'a pas changé complètement" et souligne "le mandat du chef de l'État n'est pas d'une année".

"Ce n'est qu'un processus. Les gens doivent se calmer", tranche-t-il.

C'est le 30 décembre 2018 que la population s'était rendue aux urnes pour élire notamment le successeur de Joseph Kabila à la magistrature suprême du pays. Un scrutin qui permettra à Félix Tshisekedi de devenir le 5ème président de la République.

Le même jour, toutes les sociétés de télécommunications avaient reçu l'ordre émanant du ministère de poste, téléphone et nouvelles technologies de l'information et de la communication (PT-NTIC) de suspendre, "jusqu'à nouvel ordre", la fourniture des services SMS et internet, une mesure qui avait contribué à accentuer la tension et malentendus autour de la vérité des urnes.

À l'époque, c'est Emery Okundji qui était ministre de PT-NTIC.


Top Congo
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top