*Le 30 décembre 2019, il promet à son tour, un discours à la nation. ‘’Le pays est en faillite. Il n’y a personne pour s’occuper, comme il se doit, de vrais problèmes de la population congolaise. Ma tournée d’explications consistait à rencontrer certains partenaires et amis européens pour leur dire que le pays est en crise de légitimité. Depuis 1960, Lumumba gagne les élections, on le dépose. En 2006, Bemba gagne les élections, on le met de côté. En octobre 2011, Etienne Tshisekedi gagne les élections, on l’écarte. Et maintenant encore, le 30 décembre 2019, Fayulu gagne les élections, il est, une fois de plus, écarté. On ne peut pas aller de crise de légitimité en crise de légitimité. D’où, j’ai proposé un plan, le seul qui vaille d’ailleurs, pour conjurer cette crise-là’’. Tels sont des extraits de ses déclarations hier, dimanche 15 décembre 2019, au sortir de l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, après un séjour de deux mois passés à l’étranger, plus précisément en Europe.

Puis, devant une des grappes humaines sur la Place de l’Echangeur, venues de tous les coins de la capitale grâce à la mobilisation organisée par Adolphe Muzito, le tout nouveau Coordonnateur de Lamuka, Martin Fayulu Madidi a peint un tableau sombre de la situation générale du pays. Il est revenu, spécialement, sur les massacres de Beni et l’insécurité qui règnent dans l’Est de la RD. Congo.



Pour lui, tout ceci est lié à la crise de légitimité dont souffre le pays. En des termes précis, il s’est étendu sur l’urgence de sortir de cette situation politique désastreuse dans laquelle les dirigeants actuels l’ont, malheureusement, plongé.

Et, comme il fallait s’y attendre, le marasme socio-économique ainsi que ses effets pervers étaient également au menu de cette adresse ponctuée d’une salve d’applaudissements de la part de tous ses affidés.

Déjà, peu avant de prendre son avion pour son retour, lors d’une prestation sur les antennes de TV5, ‘’le soldat du peuple’’, comme l’appellent si affectueusement les militants aussi bien de l’Ecidé, son parti, que des autres partis et plateformes de Lamuka et de l’Opposition, a abordé, sans ambages, toutes les questions d’actualité brûlante en RD. Congo.

Au passage, Fayulu continue à fustiger un hold-up électoral ayant porté, depuis le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi au strapontin du pouvoir d’Etat.

D’où, la nécessité, pour lui, de rétablir la vérité des urnes, en procédant au recomptage des voix –Bureau de vote par Bureau de vote, ou alors, en convoquant des élections anticipées qui, logiquement, devraient être précédées d’une transition de 18 mois.



Il proposait, en effet, qu’il soit institué un Haut Conseil National des Réformes Institutionnelles dont la conduite reviendrait à Lamuka et qu’en même temps, la coalition actuelle, telle que constituée du tandem FCC-CACH, prendrait la gestion du pouvoir Exécutif. Chose à laquelle cette dernière ne s’est jamais, formellement, prononcée.

A l’aéroport…

Il y a lieu de signaler qu’à sa descente d’avion, Martin Fayulu a été accueilli par une équipe restreinte constituée notamment, de Madame Eve Bazaïba, de Fidèle Babala du Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, de quelques représentants d’Ensemble pour le changement de Moïse Katumbi Chapwe et de nouveaux alliés de Lamuka, à l’instar de Lisanga Bonganga de la plateforme Telema.

LPM
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