Daniel Mwana-Nteba, premier secrétaire national du Parti Socialiste a fustigé les propos de la présidente de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda au sujet de la probable dissolution de la chambre basse du parlement, annoncée par le président Félix Tshisekedi lors de son adresse devant la diaspora congolaise de Londres.Il l’a dit samedi à la presse, tout en précisant qu’en réalité, Jeanine Mabunda n’a pas répondu au président Félix Tshisekedi mais elle a juste voulu plaire à son autorité morale, car, dit-il, son poste est actuellement convoité par d’autres caciques de sa famille politique à cause de leurs conflits internes.
Au cours de la même interview, Daniel Mwana-Nteba a laissé entendre que la présidente de l’Assemblée nationale a reconnu son ignorance en matière constitutionnelle.
" J’ai suivi attentivement la présidente de l’Assemblée nationale, et je dois vous dire qu’à la place d’être en colère, je suis dans la joie parce qu’à la fin de ses propos, elle a bien dit qu’elle n’est pas constitutionnaliste pour aller au fond de ce débat. Donc elle reconnaît son ignorance en la matière ", a-t-il souligné.
Pour le cadre du Cap pour le changement, c’est plutôt l’Assemblée nationale que pilote Mabunda qui devrait contrôler l’action du gouvernement pour que le social du peuple soit garanti.
Le communicateur du CACH s’étonne des dérives de Jeanine Mabunda qui ignore ses propres responsabilités mais s’attaque inutilement au chef de l’État.
" Mabunda dit que le président de la république devait s’occuper à d’autres choses beaucoup plus importantes ,car le social ne marche pas jusqu’à présent. Mais l’Assemblée nationale, son rôle est non seulement de légiférer des lois à l’avantage de la population mais aussi de contrôler l’action du gouvernement, interpeller là où ça ne marche pas. Mabunda 10 mois à la tête de cette institution, a-t-elle déjà joué son rôle ? Et donc si le social ne semble pas marcher jusque-là. On dira que l’Assemblée nationale de Mabunda n’a pas joué son rôle. L’exécutif doit se justifier devant les élus du peuple. Donc, le chef de l’État n’y est pour rien ", a assuré Daniel Mwana-Nteba.
Par ailleurs, il a souligné avec insistance que si le Front commun pour le Congo (FCC) s’aventure, même dans le rêve, sur le schéma de la destitution du chef de l’État, il verra la colère des congolais.
Ouragan Fm