Martin Fayulu "peut continuer toujours à rêver. C'est comme quelqu'un qui est dans un profond sommeil et rêve d'être déjà aux États-Unis assis avec le président Donald Trump, mais il se réveille il ne voit absolument rien. Il se rend compte que ce n'était qu'un rêve", affirme, Augustin Kabuya.

Alors que le candidat de Lamuka à l'élection présidentielle de 2018 continue à revendiquer sa victoire, estimant même que, dans son adresse à la nation, "le pays n'est pas géré", le secrétaire général de l'UDPS estime que la nation "est dirigée par une seule personne", Félix Tshisekedi.

Augustin Kabuya considère que si Martin Fayulu "pense qu'il peut engager le Congo, qu'il signe des ordonnances nommant des ambassadeurs. Et nous saurons que c'est lui qui gère le pays. Il peut aussi avoir son Premier ministre".

Le secrétaire général de l'UDPS constate que le président de l'Ecidé "est incapable de gérer son petit parti politique".

"Vous pensez qu'il peut gérer la RDC?", s'interroge Augustin Kabuya.

Fayulu, conflictuel et traître

"Nous étions avec lui au sein du Rassemblement. Il était toujours en conflit avec tout le monde, voire même contre les grandes personnalités connues dans notre pays", se souvient le secrétaire général a.i du parti présidentiel.

Augustin Kabuya note que les sorties médiatiques de Martin Fayulu, "c'est juste une distraction pour donner l'impression qu'il existe. Il est conscient que c'est une page déjà tournée".

Parce qu'il a appelé à l'unité du Congo et à la lutte contre le tribalisme, Augustin Kabuya exhorte Martin Fayulu à "revenir à la raison. Tout ce qu'il évoque aujourd'hui dont le tribalisme, c'est lui-même qui en est l'auteur".

En ce qui concerne l'accord que Félix Tshisekedi aurait signé avec Joseph Kabila, Augustin Kabuya attend que "les disciples de Fayulu, qui crient sur les réseaux sociaux détenir cet accord, le brandissent publiquement".

Qu'à cela ne tienne, Martin Fayulu "est conscient que pour exister politiquement, il était obligé de passer par Limete. On l'a purifié. On l'a fait accepter à l'opinion. Après, il se retourne contre nous. Il n'est pas différent de Ben Laden. C'est vraiment une honte pour une personne qui est incapable de réunir même 1000 personnes à son siège. Comme nous sommes à la fin de l'année, je ne peux que lui pardonner", tranche Augustin Kabuya.


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