Comme annoncé, l’opposant Martin Fayulu a adressé son message à la nation hier lundi 30 décembre à partir de son hôtel de Faden House, dans la commune de la Gombe, sous la casquette de ” président élu ” à la présidentielle du 30 décembre 2018.Dans son discours, celui-ci a affirmé que l’on ne peut pas parler de l’alternance en RDC, lors que les massacres perpétrés dans différents coins du pays sont restés impunis, alors que les victimes réclament toujours justice.
“Peut-on parler de l’alternance, du changement, lorsque les massacres de Makobola, de Bundu dia Kongo, de Yumbi sont restés non élucidés et impunis alors que les populations réclament justice ? Que dire alors du charnier de Maluku? Peut-on parler de l’alternance, du changement, lorsque la souffrance de notre peuple ne fait que s’empirer de jour en jour?” s’interroge Martin Fayulu.
Selon lui, le Président Félix Tshisekedi voyage toutes les fois à l’étranger, pour défendre les auteurs des violations des droits humains, sanctionné par l’Union Européenne et les USA.
“Peut-on parler de l’alternance, du changement, lorsque l’on est contraint de sillonner le monde au frais du trésor public pour exécuter la procuration donnée par Monsieur Kabila, au point de défendre les auteurs des violations des droits humains sanctionnés par l’Union Européenne et les Etats Unies d’Amérique ?” dit-t-il.
Pour Martin Fayulu, il est également impensable de dire qu’il y a eu changement, alors que les populations de l’Est du pays continuent à être massacrés, comme dans le passé.
“Peut-on parler de l’alternance, du changement, lorsque les populations du Nord-Kivu, du Sud Kivu, de Haut-Uele, de l’lturi, du Nord Katanga et d’ailleurs sont chaque jour systématiquement massacrées comme par le passé ? Peut-on parler de l’alternance, du changement, lorsque les tueries de Kamwina Nsapu, qualifiées par certains comme un génocide, et à la base de plusieurs déplacés internes et externes, demeurent un mystère pour le peuple congolais?” s’interroge Martin Fayulu.
Museza Cikuru
Ouragan Fm