Après s'être auto-proclamé président de la République, Ne Muanda Nsemi estime que qu'il "ne peut pas travailler seul" et a "choisi 5 hautes personnalités dont (Franck Diongo pour) pour former ce qu'il appelle "le présidium de la République fédérale du Congo". Mais, à cet appel, le parti politique de Franck Diongo se veut légaliste et décline l'offre.

Dans une correspondance, celui qui se considère comme "le messager de Dieu Muanda Kongo et des ancêtres divinisés de Muela Kongo de l'ère Verseau, promu au rang de Leader du peuple Bantu d'Afrique centrale par les ancêtres bantu divinisés d'Afrique centrale", a invité dimanche dernier l'opposant et leader du mouvement lumumbiste progressiste (MLP) "au Palais royal". Une invitation qui n'a pas été respectée.

Franck Diongo, légaliste

Légaliste, le MLP dit avoir "a reconnu les institutions de la République, reconnaîssant qu'il y a un président installé qui dirige le pays. J'avais déjà demandé à l'Honorable Ne Muanda Nsemi de le soutenir", rappelle Franck Diongo.

Il considère "néanmoins la déclaration de Ne Muanda Nsemi comme un SOS, un cri d'alarme de quelqu'un qui voudrait attirer l'attention sur lui".

Il rappelle que Ne Muanda Nsemi "est malade. On a détruit sa maison. Je demande la clémence de toutes les institutions. Qu'on essaie de s'occuper de sa santé. Qu'on dédramatise. Qu'on minimise le fait que ce sont des propos qui portent atteinte aux institutions de la République. Je n'approuve pas sa déclaration".

RDC, pays laïc

Ne Muanda Nsemi "a été très prudent", estime le leader du MLP qui est d'avis que le chef de Bundu Dia Mayala "ne dit pas qu'il est président de la République démocratique du Congo mais de la République fédérale du Kongo central".

"Il ne dit pas qu'il a gagné les élections mais il a été nommé par Dieu. Nous ne sommes pas un pays des droits divins. Nous sommes un pays qui a la constitution comme base légale. Donc, c'est un acte qui n'a rien avoir avec le vrai pouvoir", pense Franck Diongo.

Il "demande au président de la République, à la première dame, par rapport aux injures et aux attaques personnelles, de pardonner" à Ne Muanda Nsemi.

"C'est même un piège. Si aujourd'hui, le président de la République, la première dame ou le PGR s'énervent et l'arrêtent, il va mourir en prison. Sa mort va retomber sur la tête du président Tshisekedi", prévient Franck Diongo.

Le leader du MLP insiste sur le fait que "nous ne sommes pas un pays des droits divins. Nous sommes un pays laïc".


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