Après avoir saisi le conseil national de suivivwe l’accord du 31 décembre 2016 qui avait d’ailleurs promis pour qu’une solution soit trouvée, l’affaire AFDC-A a été portée hier jeudi 02 janvier 2020 à la connaissance du cardinal Fridolin Ambongo. L’archevêque de Kinshasa a reçu Modeste Bahati et ses lieutenants qui ont refusé de suivre l’aile restée fidèle à Joseph Kabila.

« Comme ils étaient pas contents, c’est pourquoi vous voyez qu’ils font tout pour nous éliminer sur le plan politique. Ils nous ont confisqué nos droits », dénonce Modeste Bahati.

Le leader de l’AFDC-A explique le sens de la démarche menée auprès de Fridolin Ambongo.

« Nous sommes venus pleurer auprès du Cardinal pour qu’il puisse transmettre nos préoccupations à ceux qui sont au pouvoir pour que nous recouvrons notre liberté et tous nos droits comme il se doit parce que nous avions beaucoup souffert pour avoir 145 élus directs et indirects. »

Écarté du gouvernement et des commissions permanentes au parlement, l’ancien ministre de l’économie pointe du doigt, le Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, qui multiplierait selon lui, des stratégies pour l’anéantir sur le plan politique.

Selon lui, le cardinal Ambongo s’est montré attentif à leurs doléances tout en promettant d’y donner suite. Pour rappel, Modeste Bahati se dispute la paternité du regroupement politique AFDC-A avec Néné Ilunga Nkulu, à la tête de l’aile restée fidèle à l’autorité morale du FCC.

Par CAS-INFO
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