Dans une note expliquant le discours du chef de l’Etat devant la communauté congolaise de la Grande-Bretagne, la présidence de la république a élucidé les différents points de l’oral de Félix Tshisekedi qui ont suscité diverses interprétations, en particulier, sur la dissolution de l’Assemblée nationale et la coalition FCC-CACH.

Sur le premier point, la présidence précise que la dissolution du parlement pour le chef de l’Etat n’est pas à l’ordre du jour contrairement à ceux que pense une certaine opinion.

« La dissolution du parlement pour le chef de l’Etat, n’est pas à l’ordre du jour pour son agenda car il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays. Toutefois, a-t-il souligné, s’il est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix », précise la note de l’équipe de communication de la présidence.

Pour ce qui est la coalition FCC-CACH, la présidence souligne qu’en mettant en garde certains ministres qui s’opposent à ses actions, le chef de l’Etat « a conscientisé tout le monde, que ce soit les membres du front commun pour le Congo [FCC] que ceux du cap pour le changement [CACH] de travailler pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour les familles politiques auxquelles nous appartenons ».

Le chef de l’Etat avait, pour rappel, le dimanche dernier, déclaré devant la diaspora qu'il n'écarte pas l'option de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de crise persistante avec son gouvernement avant de révéler que certains des ministres subissent des pressions pour s'opposer à ses actions.

Des propos qui ont suscité diverses réactions au sein de la classe politique congolaise selon que l’on soit de front commun pour le Congo de Joseph Kabila ou du cap pour le changement.







Djodjo Vondi
MEDIA CONGO PRESS
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