Le programme des 100 jours du Président de la République a coûté globalement 492 millions USD au Tresor Public a annoncé le directeur de cabinet du président de la républiques.

Pour « un taux de réalisation financière de 64% et de réalisation physique de 70%. C'est pour la première fois qu'on voit ça dans notre pays », a dit Vital Kamerhe, invité de l'émission TOP PRESSE du samedi 25 janvier 2020.

Pour expliquer ces performances, il indique que « quand l'Office des voiries et drainage (OVD) fait la soumission des marchés auprès des autres prestataires, certains d'entre eux avaient préféré prefinancer les travaux, parce que le chef de l'État voulait voir les chantiers avancer vite. Au moment où nous parlons, il n'y a pas surfacturation. L'État doit aux opérateurs économiques et aux entrepreneurs de l'argent. Si vous en doutez, allez aux ministères du budget et des finances. Vous verrez qu'il y a des papiers qui traînent là-bas des impayés, des gens qui ont terminé » leur travail.

À en croire Vital Kamerhe, « les entrepreneurs sont (aujourd’hui) totalement financièrement asphyxiés » et donc ne sont plus en mesure de continuer les travaux.




Le social du congolais avant tout

Alors que le pays est en discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) qui impose des conditions qui empêche certains décaissements, Vital Kamerhe estime que certaines dépenses capitales peuvent être effectuées.

« Nous avons tout fait pour démontrer qu'en étant en programme avec le FMI, [il est possible de privilégier] le social. Si pour avoir un programme avec une institution financière internationale, il faut que les congolais deviennent encore plus pauvres, le Président Félix Tshisekedi et moi nous disons non ».

S’insurgeant « contre cette (actuelle) gestion où on fait plus attention à l'extérieur qu'aux attentes du peuple », Vital Kamerhe relève que la RDC a « rempli les conditions » (posées) et que « le FMI ne vient pas gérer le pays à notre place. C'est nous qui gérons la République. C'est nous qui définissons les priorités. Nous devons surveiller les agrégats macroéconomiques ».

Face à l'asphyxie financière qui frappe les entrepreneurs et prestataires de certains travaux des 100 jours, Vital Kamerhe estime aussi qu'il « ne faut pas non plus trop surcharger le ministre des finances... Nous avons peu de moyens mais nous voulons savoir ce que nous pouvons faire pour rencontrer les attentes du peuple. Et il ne faudra pas que cela puisse faire sauter le programme avec le FMI qui va nous rapporter au cours de cette année 1 milliard USD ou un peu plus ».


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