La diplomatie américaine est en verve sur le continent africain. En témoigne le périple annoncé de Mike Pompeo au Sénégal du 15 au 16 février, en Angola le 17 et en Ethiopie du 18 au 19. Après l’Afrique, le secrétaire d’État s’envolera en Arabie saoudite et à Oman.

À chaque escale, il est prévu que Pompeo délivre un message particulier. À Dakar, il évoquera avec Macky Sall un renforcement des relations «déjà fortes entre les deux pays en matière de sécurité et d’économie».

En Angola, il va « réaffirmer à Joao Lourenço le soutien des USA aux efforts de l’Angola contre la corruption et en faveur de la démocratisation ».

En Éthiopie, il rencontrera le Premier ministre Abiy Ahmed, « pour son rapprochement avec l’Erythrée », et Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine.

Bien calé, l’agenda de Pompeo ne prévoit pas l’étape de Kinshasa. Par contre, selon un tweet de l’ambassade américaine, Tshisekedi recevra au cours de la même semaine l’envoyé spécial des USA pour les Grands Lacs, Peter Pham. « Dans le cadre des engagements américains», les deux personnalités s’emploieront à «faire progresser le partenariat privilégié USA-RDC pour la paix et la prospérité ».

Comme on le voit, les missions des plénipotentiaires américains ont des objectifs hautement diplomatiques. Elles s’évaluent, au cas par cas, en fonction du choix des pays visités, de la qualité des interlocuteurs, de la situation des droits de l’homme et de l’application de la bonne gouvernance.

Que la RDC reçoive un envoyé spécial en lieu et place du secrétaire d’État, ce raté oblige Tshisekedi, après une année « probatoire » de tout mettre en œuvre pour que le pays mérite davantage la confiance des partenaires et bénéficie de relations privilégiées avec l’Amérique de D. Trump. Le message est clair.


Le Potentiel
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