Une plainte sera déposée dans 48 heures soit le jeudi 20 février prochain contre l’ancien patron de l’Agence nationale de renseignements (ANR) Kalev Mutond auprès du Parquet général près la Cour de cassation.
Les plaignants, 33 anciens détenus, avec à leurs têtes, Jean-Claude Muyambo, Jean Bertrand Ewanga, Gérard Mulumba dit Gecoco Mulumba, ont retenu dans leur plainte trois griefs à charge de l'ancien patron de Renseignement. A savoir, l'arrestation arbitraire, le traitement dégradant et la torture.
Au cours d'une conférence de presse co-animée hier lundi 17 février avec Jean Bertrand Ewanga à Kinshasa, Jean Claude Muyambo souligne que ladite plainte vient en appui à une autre restée en souffrance sur la table de l'ancien Procureur général près la Cour de Cassation.
Le collectif des avocats de ceux qui se considèrent comme des détenus illégaux sous l'ancien pouvoir sera piloté par le président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), Georges Kapiamba.
Le bâtonnier Jean Claude Muyambo a prévenu d'ores et déjà de saisir les instances judiciaires internationales, s'ils n'obtenaient pas gain de cause dans leurs démarches. Le président de Scode a rendu hommage au chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi d'avoir fermé ses cachots pour humaniser les services d'intelligence.
Pour sa part, Jean Bertrand Ewanga, arrêté au mois de janvier 2015 sur ordre de l'ancien patron de l'ANR à l'issue d'un meeting à Saint Thérèse à Ndjili contre un éventuel 3ème mandat du président honoraire.
A l'en croire, il a été détenu comme un malfrat dans un amigo de l'ANR où il aurait subi un traitement dégradant, privé de visites des membres de sa famille alors qu'il était encore couvert par ses immunités en tant que député national.
Représentant son client, Gecoco Mulumba empêché, Maitre Tshimanga a fait remarquer que les agents de l'ANR, ne seraient pas de magistrats conformes à la loi sur l'Agence Nationale de Renseignement.
Il a déploré le fait que l'ancien patron de Renseignement, un OPJ qui agit par délégation, a refusé la liberté provisoire accordée à Gecoco par le Procureur Général de la République pour lui permettre d'aller se faire soigner à l'extérieur du pays.
Pour l'avocat de l'élu de Funa, le président de la République doit s'impliquer pour faire aboutir ce dossier. Eric WEMBA
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