Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi n'attends pas rompre après une année de son mandat à la tête du pays, son mariage aussi bien avec son prédécesseur Joseph Kabila qu'avec son partenaire Vital Kamerhe.
Selon certaines indiscrétions, Félix-Antoine Tshisekedi aurait rejeté cette recommandation contenue dans les conclusions de la retraite politique de son parti au Centre Nganda dans la commune de Kintambo.
Réunies pendant trois jours sous la conduite du président intérimaire du parti, Jean Marc Kabund, la direction politique de l'UDPS aurait levé l'option de mettre fin à la coalition avec la famille politique du président honoraire, Joseph Kabila qui détient pourtant la Majorité au Parlement.
Proclamé vainqueur à l'issue de la présidentielle du 30 décembre 2018, Félix-Antoine Tshisekedi est en coalition avec le regroupement politique pro Kabila, faute d'avoir la Majorité au Parlement.
Durant une année d'exercice du pouvoir, les relations entre la famille politique de l'actuel chef de l'Etat et celle de son prédécesseur évoluent en dents de scie.
Vu des observateurs, la réplique de la Présidente de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda après la sortie médiatique de Félix-Antoien Tshisekedi à Londres est sans nul doute perçue comme la fameuse goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
On rappelle que devant la diaspora congolaise dans la capitale britannique, le fils de l'historique opposant feu Etienne Tshisekedi, n'avait pas écarté l'hypothèse de dissoudre l'Assemblée nationale, au cas où ses partenaires l'y pousseraient.
Aussi, avait-il pointé du doigt certains ministres du FCC qui, selon lui, l'empêcheraient de répondre aux aspirations légitimes de la population congolaise au changement.
A la dissolution de l'Assemblée nationale, prérogative reconnue au chef de l'Etat dans la Constitution, la Présidente de la chambre basse, a opposé la haute trahison pour destituer le commandant suprême par le Parlement conformément à la même loi des lois, promulguée le 18 février 2006.
L'ACCORD DE NAIROBI VOLE EN ECLAT
Outre la proposition relative à la fin de l'alliance avec le FCC, les caciques de l'UDPS auraient poussé le bouchon plus loin en suggérant le divorce avec leur partenaire de CACH, Vital Kamerhe, pourtant lié à Félix Tshisekedi par un accord politique signé à Nairobi. Dans ce deal politique conclu dans la capitale kenyane, Vital Kamerhe acceptait de taire ses ambitions personnelles pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi à l'élection présidentielle de décembre 2018 et de prendre la primature en cas de victoire de son joker dans la course à la magistrature suprême du pays.
La majorité parlementaire revenant au FCC, Vital Kamerhe a été nommé directeur de cabinet du successeur de Joseph Kabila.
Alors que Felix Tshisekedi encore candidat président de la République, aurait pris l'engagement dans ledit accord, de soutenir la candidature de Vital Kamerhe au présidentiel de 2023, les hauts cadres de l'UDPS, auraient, parmi les résolutions de leur retraite, demandé à Fatshi d'être candidat à sa propre succession.
Selon des sources proches de la présidence de la République, Fatshi n'aurait pas écarté cette proposition de son parti. Eric WEMBA
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