Aussi rocambolesque que cela puisse paraître, la RDC a vécu dans la semaine du 22 mars, un retournement de situation dans le dossier Thierry Taeymans contre le ministère public en rapport avec l’audit sur le programme de 100 jours du chef de l’Etat. Le Directeur Général de la Rawbank a ‘’motu proprio’’ retourné 35 millions USD dans le compte du trésor, sur un total de 65 millions destinés à la construction de 300 maisons préfabriquées dans le cadre des logements sociaux. Somme encaissée, selon les éléments préliminaires de l’enquête, par le sujet libanais Samy Jamal.

Ce remboursement bien que bénéfique pour l’Etat, cacherait en réalité un vaste réseau mafieux dans le chef de décideurs de la république. Sinon, comment est-il possible qu’une banque décide de son propre gré de mouvementer le compte de son client sans l’ordre de ce dernier ! En acceptant de rembourser ou de retourner la somme ci-haut énumérée, le DG s’est-il rendu coupable implicitement d’aveu de détournement ? Peu probable répond un avocat d’affaires interrogé par Scooprdc.net.

«Dans de telles circonstances, la banque cherche à endosser la responsabilité pour couvrir les vrais coupables qui sont les donneurs d’ordre étant haut placés. Non sans raison, en matière de sortie des fonds de l’Etat, il y a toujours un ordonnancier. Et la banque n’est qu’une exécutante. Le Procureur Général avait bien fait d’aller de manière méthodique et séquentielle avec ce réseau, en commençant par les entrepreneurs bénéficiaires des fonds de l’Etat pour la construction des sauts-de-mouton et autres infrastructures jusqu’à coincer le banquier. Il y a certes de commanditaires qui ont certainement peur et ont dû passer un marché avec le DG de Rawbank pour qu’il endosse et les couvre. Aujourd’hui je peux vous l’affirmer, les vrais coupables de cette escroquerie d’Etat courent toujours», soutient l’interlocuteur de Scooprdc.net. Nzakomba.


D’après les informations fuitées du parquet de Matete, le procureur général sait pertinemment que Thierry Taeymans a couvert les hautes personnalités de l’administration Fatshi bien éclaboussées dans ce dossier de détournement des fonds de l’Etat que le peuple congolais attendait impatiemment voir démasquer. « Le procureur général connaît déjà le vrai ordonnateur mais les interférences politiques ont joué pour éviter qu’il soit exposé à l’opprobre populaire», confie une source de Scooprdc.net au parquet de Matete.

Pour rappel, les scandales politico-financiers sous Félix Tshisekedi sont tels que même les caciques de l’UDPS commencent à s’en mordre les doigts. Tenez, l’affaire 15 millions USD des pétroliers, la tentative de sortir 6 millions USD pour les festivités de l’an un de l’alternance, 65 millions USD pour la construction de maisons préfabriquées qui a conduit le fameux Samy Jamal à Makala, la construction de sauts-de-mouton dont la gestion des fonds est opaque conduisant aussi le patron de CAA et de Safricas, David Blatner, à Makala.

D’après plusieurs analystes qui se sont confiés à Scooprdc.net sur ces différents dossiers judiciaires liés au programme de 100 jours de Félix Tshisekedi qui impliquent ses proches collaborateurs jusque-là protégés, estiment que tous ces dossiers judiciaires qui décotent Fatshi, risquent de l’emporter aux élections de 2023 s’il n’y prend garde.
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