Quelques membres du bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) portent de nouveau plainte contre Mike Mukebayi et un groupe des journalistes notamment Yves Buya, Israël Mutombo et Edmond Izuba, cette fois pour « imputations dommageables ».

Décidément, le nom du Député provincial de Kinshasa, Mike Mukebayi Nkoso, est plus que jamais cité dans des différentes affaires judiciaires. Détenu à maintes reprises à la prison centrale de Makala, aussitôt relâché dans la soirée du vendredi 3 avril 2020, après y avoir passé six mois de détention, voilà qu’une énième plainte a été déposée contre lui, œuvre des membres du bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.


Cet élu de la commune de Lingwala et trois journalistes dont Edmond Izuba et Yves Buya, sont poursuivis pour « imputations dommageables ». Une plainte à leur charge a été déposée ce samedi 25 avril 2020, au Parquet Général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe par les membres du bureau de l'assemblée provinciale, notamment de Tshibalabala Francis (vice-président), Nembalemba Junior (rapporteur), Marie Kiet Mutinga (rapporteur adjoint) et Papy Epiana (questeur). Dans cette plainte ces députés provinciaux de kinshasa demandent au Parquet de Matete d'interpeller les accusés afin qu'ils apportent la preuve de leurs allégations, à « défaut, ils devront subir la rigueur de la loi pénale ».

S’adressant au Procureur Général Près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, le cabinet SINGA et associés fait savoir que Mike Mukebayi, les journalistes Edmond Izuba, Israël Mutombo et Yves Buya, ont déclaré faussement et propagé méchamment à travers les medias que « mes clients ont surfacturé à plus de 3 millions de dollars américains les devis de l’immeubles en construction derrière le bâtiment de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ».




D’après l’avocat des plaignants, les déclarations de M. Edmond Izuba ont été publiées dans son compte twitter en date du 18 avril courant, tandis que celle de Mukebayi Nkoso ont été faites lors de l’émission NICE DAY en date du 17 Avril courant et au cours de l’émission BOSOLO NA POLITIQUE le mardi 14 avril de l’année en cours et dans plusieurs autres émissions. Contacté, Edmond Izuba se dit surpris du fait de voir cette convocation dans les réseaux sociaux, et ce avant de prendre acte. « Je prends acte et je suis prêt à répondre devant la justice, j’attends ma convocation », a-t-il dit.

Il n’est pas le seul à être accusé par les membres du bureau de l’APK. « Monsieur Israël Mutombo a soutenu publiquement lors de son émission BOSOLO NA POLITIQUE du mercredi 15 Avril courant qu’il détenait des documents renseignant que le devis des travaux de construction de l’immeuble concerné est chiffré à 3 millions de dollars américains », déclare l’Avocat conseil du Bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

Quant à Yves Buya, ajoute celui-ci, a déclaré au cours de l’émission CANAL PRESSE sur CANAL KIN le vendredi 24 Avril courant que le Bureau dilapide et détourne l’argent de l’APK à l’insu des kinois et que le Vice-Président Tshibalabala a reçu des fonds pour un voyage qu’il n’a jamais effectué.

A en croire le bureau de l’APK, les propos tenus par ces quatre compatriotes émanent des laboratoires politiques occultes et sont des propos mensongers visant à détruire l’estime et la confiance que les Députés et les kinois font aux membres du bureau « à cause de leur lutte menée sans merci contre le détournement des finances et des véhicules appartenant à la ville de Kinshasa ». Eu égard de toutes ces justifications, le cabinet SINGA et associés demandent au Procureur général près la Cour d’appel Kinshasa/Gombe d’interpeller les quatre accusés.

Il convient de souligner que l’élu de Lingwala, Mike Mukebayi Nkoso, avait été suspendu depuis le 3 juin 2019, pour une durée de 12 mois, par l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) pour diffamation et chantage, avec rétention de ses émoluments, en plus d’une interdiction formelle de se présenter au siège de l’APK.

Ensuite, le Parquet général de la Gombe avait autorisé la détention provisoire du Député provincial le 16 septembre 2019, à la prison centrale de Makala pour « imputations dommageables » à l’endroit de Daniel Mwana-Nteba, un proche de l’UDPS, le parti au pouvoir, et de Sakombi Molendo, actuel ministre des Affaires foncières. C’est depuis vendredi 3 avril dernier que le concerné bénéficie d’une liberté provisoire.


La Prospérité
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