
Ce dernier, rapporte certaines indiscrétions à la Présidence de la république, aurait été en disgrâce bien avant ses méandres avec la justice, pour avoir des cadavres dans le placard dans sa gestion de l’administration présidentielle : beaucoup de pièges et de peaux de banane sur le chemin de son chef. On raconte même que si Alexis Thambwe Muamba a fait sa sortie médiatique bien que ratée pour s’attaquer à l’ordonnance du président de la république proclamant l’état d’urgence, c’est parce que les kamerhiens, très certains que leur chef bloquait ce document à transmettre à la Cour constitutionnelle pour avis de conformité, lui auraient soufflé à l’oreille que cette ordonnance n’était pas envoyée à cette Cour constitutionnelle. Mais c’était sans compter sur la perspicacité des «services» qui ont vite alerté pour qu’une autre copie soit transmise. Ce qui était ignoré des kamerhiens. Pourquoi bloquait-il cette ordonnance ? Voilà qui pousse à croire que V.K ne jouait pas franc jeu auprès de Fatshi.
Aussi, l’administration présidentielle sous Fatshi a été poreuse que la république n’ait jamais connue. Même si l’on évoque comme raison l’avènement de NTIC qui n’a pas existé sous Mobutu et Kabila père, mais sous Kabila fils, les documents officiels de la présidence ne s’étaient jamais retrouvés sur la toile alors que l’on vivait déjà au rythme de ces NTIC .
Peut-être avec l’arrivée en directeur de cabinet camouflé de François Muamba, cet ancien ministre du budget, ancien secrétaire général du MLC, ancien coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord d’Addis-Abeba, mais aussi un fin politique, que cette administration présidentielle Fatshi minée par des clivages UDPS-UNC pourra s’en sortir et rendre un service digne au président de la république.
Par Agnelo Agnade.