Quelques heures après l’arrestation de l’évêque Pascal Mukuna, responsable de l’Assemblée chrétienne de Kinshasa ( ACK), ses avocats montent au créneau. Ils fustigent un procès politique.


Joint par CAS-INFO, l’un des conseils du président du mouvement citoyen « Éveil patriotique » assure ne pas comprendre la vitesse qui a caractérisé le processus d’arrestation provisoire de leur client.

« La confrontation a débuté à 16 heures et c’était déjà un mauvais signal. Le procureur général voulait que ceci se passe un autre jour mais le magistrat est pressé à sa machine. L’accusatrice n’a rien dit dans la confrontation à part citer Joseph Olengankoy qui sera aussi entendu », explique l’avocat qui a requis l’anonymat. Le dossier de la jeune femme contre Pascal Mukuna est vide, et selon lui, «commandé par le camp Kabila. ».









« Il n’y a pas de viol sur majeur sans consentement, la fille s’est contredite dans ses dires. En droit congolais les vidéos ne sont pas une preuve. Pour la rétention des documents, il s’agit des pièces de succession qui n’appartiennent ni à Mukuna ni à la dame, ce n’est pas Mukuna qui pouvait donner ces documents « , a-t-il ajouté avant d’insister sur les « interférences politiques » dans cette affaire.

« C’est la politique qui a joué, tous les magistrats avaient refusé le dossier, celui qui l’a accepté est du PPRD. Néhémie Mwilanya, Jean Marie Kassamba et Jimmy Ngalasie, étaient au Parquet depuis le début, le lundi et mardi, pour travailler sur le dossier. Ils ont été pour beaucoup. », avance encore l’avocat. Une information que CAS-INFO n’a pas été en mesure de confirmer.

La défense de Mukuna invite le tribunal à fixer le dossier dans l’urgence « de sorte que l’affaire connaisse son issue sans tarder ».

Pascal Mukuna a été placé sous mandat d’arrêt provisoire après de longues heures de comparution. Il a finalement passé la nuit au Parquet, selon son avocat.
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