"On aurait pû déjà autoriser l'ouverture des cultes. Pour le compte de l'Église catholique, toutes les précautions sont prises pour que, même si on réouvre aujourd'hui, on tienne compte de l'épidémie", rassure Abbé Donatien Nshole. 

Qui, sur TOP CONGO FM, "exprime ma désolation, parce que (la réouverture des églises) est renvoyée encore à plus tard, alors que dans le contexte actuel, c'est parmi les choses qui pouvaient déjà être autorisées".

Pour le secrétaire général de la CENCO, "il faut quand-même considérer l'importance de la prière dans la vie d'un homme. Quand on autorise les marchés, les transports, les écoles et quand on voit comment ça fonctionne, alors qu'à l'Église catholique, on a déjà démontré comment on peut s'organiser pour se protéger contre la maladie, je trouve que c'est" inadmissible.

Mais, "on ne peut rien. On ne peut que se soumettre".

Il avoue même qu'avant la fin de l'état d'urgence, "les fidèles catholiques se réunissaient mais dans le respect des mesures édictées pendant l'état d'urgence".

Levant d'urgence sanitaire décrété le 24 mars dernier, le président de la République a annoncé "la reprise des activités commerciales, magasins, banques, restaurants, cafés, bars à partir de 22 juillet 2020 et la reprise des rassemblements, réunions, célébrations et transports en commun".

Et "la reprise des écoles et des universités en commençant par les classes et promotions terminales à partir du 3 août 2020".

Par contre, "la réouverture des églises et lieux de cultes, mouvements migratoires interprovinciaux, l'ouverture des ports, aéroports et frontières, des discothèques, salle de spectacles et stades à partir du 15 août 2020".

"Pour les funérailles, les dispositifs actuels restent maintenues et doivent être de stricte application".


Dieurmerci Lusakumunu

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