Les marches succèdent aux marches pour protester contre l'entérinement par l'Assemblée nationale de Ronsard Malonda comme Président de la CENI, mais également la réforme judiciaire du FCC.
L'avant-dernière était organisée par l'UDPS, le parti présidentiel, de Félix Tshisekedi. Puis la dernière, lundi dernier par LAMUKA de Martin Fayulu Madidi pour ce qui est des partis politiques de l'Opposition, où on a vu à l'œuvre les combattants de l'UDPS avec à l'avant-plan les motocyclistes appelés "wewas", blanchis sur le harnais des manifestations de contestation.
La prochaine marche, c'est celle du Comité laïc de coordination (CLC), une structure proche de l'Eglise catholique. Sous Kabila, le CLC s'était illustré par des appels à des marches pacifiques les dimanches, en partant des paroisses de l'Eglise Catholique et dont l'objectif était d'empêcher un troisième mandat de Joseph Kabila.
Pour sa prochaine marche pacifique actuelle, le CLC peut compter sur le soutien assuré de l'UDPS et de LAMUKA. Augustin Kabuya, le Secrétaire général de l'UDPS avait déjà fait savoir que ses combattants iraient massivement prendre part aux marches pacifiques organisées par LAMUKA, le CLC et toute autre organisation qui le ferait pour la même cause. D'où, le CLC qui, autrefois, limitait sa mobilisation uniquement au niveau des fidèles de l'Eglise Catholique pour ses marches anti-Kabila a, cette fois-ci, des appuis de poids côté partis politiques avec l'UDPS. LAMUKA qui a des leaders très populaires comme le MLC Jean-Pierre Bemba Gombo qui était à la tête de la marche de LAMUKA de lundi dernier et qui a assuré qu'ils assisteraient à la marche du CLC avec la même détermination.
Tous ces manifestants contre la réforme judiciaire du FCC et l'entérinement par l'Assemblée nationale de Ronsard Malonda comme président de la CENI ont une motivation sans bornes. Ils vont jusqu'à faire la sourde oreille aux menaces -pourtant légitimes- du Gouvernement, avec ses interdictions des manifestations publiques en raison de l'état d'urgence pour le Covid-19.








Il y a, par ailleurs, un hiatus entre eux et le gouvernement sur la lecture des dispositions de la Constitution. Que ce soient les mouvements pdits citoyens qui sont les premiers à avoir marché ou l'UDPS ou encore LAMUKA, tous font valoir le fait que la Constitution actuelle a instauré, en ce qui concerne les manifestations publiques, le régime d'information et non d'autorisation.
Dès lors qu'ils ont informé l'autorité, il revient à celle-ci de prendre des dispositions pour l'encadrement de la manifestation par la Police.
Le gouvernement rejette cet argumentaire en faisant valoir l'état d'urgence qui, dans la même Constitution, et qui restreint les libertés publiques dont celle de manifester. KANDOLO M.
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