Alors que le procès en appel de l’affaire des 100 jours doit débuter le 21 août, Me Jemal Taleb, l’un des nouveaux avocats de Samih Jammal, co-accusé de Vital Kamerhe, revient pour Jeune Afrique sur la ligne de défense de son client et les arguments qu’il compte faire valoir en deuxième instance.

Reporté à deux reprises, le procès en appel de Vital Kamerhe, doit finalement s’ouvrir vendredi 21 août. Accusé du « détournement » de plus de 50 millions de dollars destinés à financer le programme d’urgence des 100 jours, de « blanchiment de capitaux » et de « corruption », le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi  a été condamné à 20 ans de travaux forcés par le tribunal de grande instance de Kinshasa la Gombe.

Sur le banc des prévenus, Kamerhe retrouvera ses deux co-accusés : le responsable import-export de la présidence Jeannot Muhima et l’homme d’affaires libanais Samih Jammal, l’autre protagoniste de premier plan de ce procès hors norme.

Patron de Samibo et Husmal, deux sociétés au cœur du dossier, l’homme d’affaires libanais de 82 ans a, lui, aussi été condamné en première instance à 20 ans de prison pour « blanchiment de capitaux », « corruption » et « détournement de deniers publics ».

Pour le procès en appel, Samih Jammal a renforcé son équipe de défense, sollicitant les services de plusieurs avocats étrangers. Me Jemal Taleb, qui est également conseil de l’État mauritanien, est l’un des membres de cette nouvelle équipe de défense de l’homme d’affaires libanais. Il revient pour jeune Afrique sur la ligne de défense de son client et expose ses attentes à la veille du procès en appel.

Jeune Afrique : Qu’attendez-vous de ce procès en appel 

Me Jemal Taleb : Nous attendons simplement de l’appel qu’il corrige les erreurs du procès en première instance. On a reproché à Samih Jammal d’avoir détourné de l’argent public, alors même qu’il n’est ni un agent de l’État, ni un contractant direct de l’État à titre personnel. C’est au travers de ses deux sociétés, Samibo et Husmal, que les contrats ont été passés. Rien ne le qualifie donc, en tant qu’individu, à répondre de charges de détournement de deniers publics.

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