Anatole Matusila accuse "le gouvernement central (de) cautionner tout" ce qui se passe au Kongo Central.

Destitué de ses fonctions de président de l'Assemblée provinciale du Kongo Central, il estime que ce que les députés provinciaux "ont fait, c'est de l'anarchie. Ils veulent continuer les actes de vandalisme qu'ils ont commencés. Nous ne pouvons pas cautionner cela. Ils veulent créer un prétexte pour qu'il y ait des désordres qui ont amené des autorités à fermer l'Assemblée".

Sur TOP CONGO FM, il rappelle que "nous élaborons des textes des lois, nous devons être les premiers à les respecter. Ils offrent un spectacle triste pour notre peuple".

Précautions avant plénières 

Accusé notamment de ne pas convoquer les séances plénières, Anatole Matusila relève que "le 4 décembre de l'année passée, il y a eu des troubles à l'Assemblée. j'ai écrit au Premier ministre pour lui demander de nous garantir les conditions de sécurité pour ouvrir l'Assemblée, je n'ai pas eu de réponses".

Raison pour laquelle "je ne peux pas exposer les députés aux violences. Il y a déjà un député qui est mort, l'enquête piétine. On a agressé deux députés, nous devons prendre des précautions quand-même".

Le 1er octobre dernier, les députés provinciaux ont donné 48 heures à Anatole Matusila pour convoquer une plénière sinon, il sera destitué. Ultimatum expiré vendredi soir. 

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top