"Ayant librement opté pour une Coalition dans l'intérêt du pays alors qu'il aurait pu choisir la cohabitation, le FCC se dit prêt à assumer ses responsabilités", annonce la plateforme de l'ancien président de la République Joseph Kabila en Coalition, jusque-là, avec CACH de l'actuel Chef de l'Etat Félix Tshisekedi.

Dans un communiqué, le FCC se base sur "la confiance que le peuple souverain a investi en lui en lui octroyant la majorité à l'Assemblée nationale".

À l'issue d'une réunion des chefs des regroupements et partis politiques, ce jeudi 20 octobre, tenue "au lendemain de la cérémonie irrégulière de prestation de serment des personnalités nommées de manière illégale en qualité des juges à la Cour constitutionnelle, le FCC prend à témoin la population et lui demande de rester mobiliser afin de faire barrage à toute tentative tendant à liquider l'héritage d'un combat commun en vue de l'instauration des institutions démocratiques dans notre pays, combat couronné par la première alternance pacifique du pouvoir".

Constitution délibérément violée 

"Le FCC constate que le choix délibéré de violer la Constitution a été consommé jusqu'au bout, allant jusqu'à toucher aux symboles et rituels de la République à travers un passage en force qui fera date dans les annales sombres de l'histoire politique du pays".

Allusion faite à la cérémonie de prestation de serment des juges constitutionnels organisée au Palais du peuple, siège du Parlement Congolais, en l'absence des présidents de deux chambres et des députés et sénateurs de cette plateforme politique. 

"Le FCC tient à féliciter tous ses cadres évoluant au sein des institutions pour avoir refusé de cautionner une violation si flagrante de notre loi fondamentale, démontrant par la même occasion qu'il constitue une majorité réelle, vivante, unie et pétrie des principes républicains et disciplinée".

Par la même occasion, "le FCC tient à réaffirmer que sa position sur ce dossier de nomination de nouveaux juges constitutionnels reste inchangée".

Et de prévenir : "la nomination de ces juges étant nulle de plein droit, le FCC ne reconnaît pas ces derniers et ne se sentira lié par aucun acte qu'ils poseront".

Le FCC annonce qu'il usera de toutes les voies légales pour atteindre un État de droit "et pour s'opposer à toute initiative visant à déstabiliser les institutions de la République".

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