Azarias Ruberwa, ministre d’Etat de la décentralisation et réformes institutionnelles était en conférence de presser ce mardi sur la question de Minembwe, la commune contestée du Sud-Kivu. Au sujet de l’interpellation initiée par le député Muhindo Nzangi pour qu’il s’explique notamment sur l’installation d’un bourgmestre de Minembwe, M. Ruberwa dit n’avoir pas reçu ce jour une invitation de l’Assemblée nationale.

« Je ne suis pas encore invité au parlement. Il n'y a pas une invitation formelle qui me demande d'aller au parlement. Il y a un député qui a déposé une lettre d'interpellation, c'est une correspondance qui est sur la table de la présidente de l'Assemblée nationale, le dossier n'est même pas encore traité. Donc, je ne suis pas à ce stade, invité à l'Assemblée nationale, mais si je suis invité, ça sera mon plus grand privilège de communier avec les élus de notre peuple pour qu’ils connaissent la vérité. Je pense que le mensonge érigé pendant les deux semaines a besoin d’être détruit. », a-t-il dit.

Les députés de l’opposition avaient manifesté le 8 octobre dernier pendant la plénière contre l’érection de Minembwe en commune rurale. La plénière avait même jugé opportune l’interpellation de M. Ruberwa dans 48 heures. Mais l’acte n’a pas suivi.

Ruberwa a démenti avoir installé le bourgmestre de Minembwe. C’est le 28 septembre dernier que la délégation composée du ministre de la défense et des anciens combattants, M. Aimé Ngoy Mukena, son collègue de la décentralisation, M. Azarias Ruberwa, du chef d’état-major général de l’armée, le général Célestin Mbala, du gouverneur du Sud-Kivu, M. Théo Ngwabidje, ainsi que des députés nationaux dont ceux de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, a installé le bourgmestre de la commune de Minembwe. Depuis, les voix se sont élevées pour protester contre cette décision. Plusieurs dénoncent une tentative de balkaniser le pays. 

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top