Sindika Dokolo est né en 1972. Son père, Augustin Dokolo, etait propriétaire de banques, millionnaire et amateur d’art africain traditionnel florissant sous le régime de Mobutu Sese Seko, tombé en disgrâce avant le renversement du vieux Maréchal en 1997.

Sa mère, Hanne Kruse, est d’origine danoise. Elle lui fait visiter tous les musées d’Europe.

Sindika Dokolo est décédé jeudi 29 octobre 2020 à Dubai à la suite d’un accident maritime, en faisant une plongée sous-marine.

Après son bac, il étudie l’économie, le commerce et les langues étrangères à l’Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris-VI.

« Mon père a été le premier Congolais à créer une banque, la Banque de Kinshasa. Nous possédons encore de nombreux actifs stratégiques aux quatre coins du pays », raconte Sindika Dokolo dans un entretien à ‘Afrique Magazine’.

Après une jeunesse dorée entre l’Europe et l’Afrique, et l’exil pendant les deux guerres civiles dans l’ex-Zaïre (1997-2003), le jeune homme au look mi-dandy, mi-étudiant hipster avec ses montures de lunettes à la Buddy Holly, parvient à se faire accepter au sein du clan dos Santos.

Habitué du festival de Cannes, des plages privées de Saint-Tropez et des palaces de Londres, le couple Sindika Dokolo est appelé « premier couple d’oligarques africains » par le journal suisse ‘Le Temps’, s’enrichit dans la téléphonie, les mines de diamants, la banque, l’immobilier…Et le pétrole.

Il est le mari d’Isabel Dos Santos et est associé à plusieurs des affaires de la fille de l’ancien président angolais. 

En Angola, Sindika Dokolo possède une des plus grandes mines de diamants et le « Palais de fer », la plus grande salle de spectacles de Luanda.

« Je préfère que la richesse du continent revienne à un Noir corrompu plutôt qu’à un Blanc néo-colonialiste, » disait ce businessman congolais.

Il détient l’une des plus importantes collections d’art africain contemporain, comprenant en 2016 environ 3 000 œuvres d’art. Il tire sa fortune de son père, Augustin Dokolo Sanu, qui crée dans les années 1970 la première banque privée du Zaïre.

Dans une intervention à la Radio France Internationale (RFI), Sindika Dokolo avait tenu à réaffirmer le caractère « citoyen » de son organisation nouvellement créée: « Les Congolais Debout », contrairement aux rumeurs qui le disaient politiquement engagé aux côtés de l’opposition congolaise ou aux côtés de Moïse Katumbi. 

« Mon engagement ne vise pas un projet politique ou une ambition politique de qui que ce soit« , avait-il déclaré.



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