Une journaliste congolaise affirme se cacher depuis une semaine après une remarque sur des officiers de l’armée lors d’une conférence de presse du président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, a-t-elle déclaré mercredi à l’AFP. Rédactrice en chef de Pole FM à Goma, Rozenn Kalafulo a posé une question au chef de l’État sur l’insécurité dans la province du Nord-Kivu, lors d’une conférence de presse à Goma le 8 octobre.


En préambule, elle a indiqué que des militaires étaient accusés par la société civile de faire « le commerce du bois et du cacao » ou « d’être de mèche avec les groupes armés », a-t-elle dit à l’AFP.


Elle affirme depuis se cacher. « Des témoins lui ont confié avoir surpris une conversation au cours de laquelle des hauts gradés auraient menacé de s’en prendre à elle après qu’elle a interrogé le chef de l’État sur les activités commerciales de certains officiers de l’armée congolaise et sur leurs potentiels liens avec des groupes armés », a indiqué Reporters sans frontière (RSF) dans un communiqué.


RSF et son partenaire congolais Journaliste en danger (JED) « demandent aux autorités de garantir sa sécurité ainsi que celle de l’ensemble des journalistes ».


La RDC occupe la 150e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF.

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