Fraîchement consultés par le président de la République, les évêques de la Conférence Episcopale National du Congo ont rencontré le président honoraire, Joseph Kabila. A l'issue de l'entretien, l'abbé Donatien Nshole, porte-parole de la CENCO, s'est montré réserve sur la mission des princes de l'église auprès de Félix Tshisekedi et de son prédécesseur, Joseph Kabila.

Selon plusieurs indiscrétions, les évêques catholiques tentent d'offrir leurs bons offices pour ramener la paix dans la coalition au pouvoir qui traverse une forte zone de turbulence.

CONCILIATION

La CENCO cherche à établir un pont entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila qui se regardent désormais en chiens de faïence., deux ans après avoir décidé de coaliser à l'issue des élections.

La nomination de trois juges à la Cour constitutionnelle avait provoqué la levée des boucliers entre ces deux regroupements politiques en coalition, le Cap pour le Changement de Félix Tshisekedi et le Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila. La famille politique de l'ancien président accuse le fils de l'opposant historique d'avoir violé la loi fondamentale.

Face à ce deux camps, la mission de la CENCO semble difficile voire impossible, d'autant plus que les deux partenaires de l'alternance ont internationalisé leur crise. Dans une correspondance adressée au Secrétaire général de l'ONU et aux trois chefs d'Etat qui seraient témoins de l'accord qu'il a signé avec son successeur, Joseph Kabila insiste sur le respect dudit accord, gage de la paix et de la stabilité. 

OFFENSIVE

Pour sa part , Félix Tshisekedi a envoyé ses émissaires aussi bien au Rwanda qu'en Égypte pour expliquer le bien-fondé de sa démarche à mettre en place une Union Sacrée, à l'issue des consultations. Ces assises interviennent à la suite des crises récurrentes au sein de la Majorité qui l'empêcheraient de concrétiser le rêve de son père qui militait pour l'instauration de l'Etat de droit en RDC .

Les évêques, qui ont eu à gagner le pari d'aboutir à l'accord de la Saint Sylvestre, sont aussi sollicités par Martin Fayulu, qui conteste toujours la victoire de Tshisekedi à la présidentielle du 30 décembre 2018.

Le président de l'Écide propose un dialogue sous la médiation internationale qui tiendra compte de son plan de sortie de crise 

Le coordonnateur en exercice de Lamuka dénie à Félix Tshisekedi, "qui, selon lui, fait partie du problème", le droit d'organiser les consultations. 

Dans le camp du porte-étendard de Lamukla à la présidentielle de 2018, on ne trouve pas d'inconvénient que les évêques conduisent ce dialogue. 

Dans son dernier message, Martin Fayulu avait appelé à un dialogue pour résoudre la crise née des élections de décembre 2018. 

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