Depuis l’annonce des consultations présidentielles, la tension est vive au sein de la coalition gouvernementale FCC-CACH.

Les ambitions se font sentir au sein de deux camps. Et la volonté d’un retour de Kabila en 2023 n’est plus caché au sein du FCC.

Sur le papier, ce sont des alliés, mais la coalition FCC et la plateforme CACH ne s’empêchent pas d’afficher leurs désaccords chaque fois que l’occasion leur est offerte.

A travers un courrier transmis aux chefs d’État d’Afrique, l’ex-président de la République fustige le non respect de l’accord signé par lui et l’actuel chef de l’État.

A en croire nos confrères de Jeune Afrique, Joseph Kabila demande à Félix Tshisekedi de reculer afin de soutenir le candidat du FCC à la prochaine présidentielle.

« Tshisekedi doit respecter notre accord. Le CACH doit soutenir le candidat du FCC aux élections de 2023 » se résume la teneur de la dite lettre.

Selon plusieurs observateurs, la méfiance et le doute, qui caractérisent les relations entre les deux familles politiques, seraient à la base du blocage constaté dans plusieurs secteurs de la vie nationale.

Il y a eu notamment le retard dans les nominations au sein des entreprises publiques et la polémique autour de la désignation des responsables à la Ceni. Il y a aussi la querelle concernant les récentes nominations au sein de l’armée et dans la magistrature. Le FCC a déjà donné le ton pour la territoriale. L’organisation des élections et du cadre institutionnel doit se dérouler en toute transparence de manière à rassurer les parties prenantes.

C’est donc clair que l’enjeu est l’élection présidentielle de 2023. Avec ce scrutin, le PPRD (présent dans la coalition du FCC) et le FCC espèrent faire revenir Kabila au pouvoir. Claude Nyamugabo, ministre de l’Environnement et cadre du PPRD, explique que le retour de Kabila au pouvoir n’est pas un slogan, s’adressant aux militants du PPRD à Kolwezi.

Alors que l’UDPS entend conserver la direction du pays. Et, si possible, renverser la majorité parlementaire à son profit. Augustin Kabuya, secrétaire général intérimaire de l’UDPS a rappellé ce mardi 10 novembre 2020 à la permanence du parti que le président Félix Tshisekedi n’a de comptes à rendre qu’au peuple congolais, et non à un individu quel que soit son rang.

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