"J'en appelle aux politiciens qui veulent, pour des raisons inavouées, se mêler de" l'encadrement des Kulunas (bandits urbains) envoyés au centre agricole de Kanyama Kasese.

Le commandant du service national, très en colère, tonne : "ils doivent arrêter. Ils sont en train de démoraliser ceux qui sont en formation. Les règlement militaires prévoient aussi des sanctions".

Le Général Jean-Pierre Kasongo (Photo) rappelle, sur TOP CONGO FM, que "ceux qui sont en formation sont des paramilitaires, vous les démoralisez pour quels objectifs ? On risque même de dire que (ces politiciens) sont à la base d'inciter quelques-uns d'entre eux pour s'évader afin de les recruter pour faire autres choses, s'en servir et que cela retombe sur le tête du gouvernement".

Il prévient : "attention, ils sont en train de jouer à un mauvais jeu".

Aucune évasion 

"Il n'y a eu aucune évasion" des Kulunas de Kanyama Kasese, rassure le Général Jean-Pierre Kasongo.

"Les dispositions sont prises, parce qu'il s'agit des Kulunas, des gens que nous considérons comme dangereux, pour qu'ils ne s'échappent pas. Même s'ils ne s'échappent, on mettra la main dessus".

La preuve est que "dimanche matin, il y a eu un deuxième lot qui est arrivé. Et il y a eu une tentative d'évasion de 5 d'entre eux. On les a tous récupérés".

900 kulunas devraient arriver à Kanyama Kasese. "299 pour le premier lot et 306 pour le deuxième lot (sont déjà arrivés). Ils jouissent d'un bon encadrement. Le gouvernement fait tout pour que nous le réussissons. Ils mangent même mieux que les paysans qui sont autour. Nous savons que nous n'avons pas à faire à des garçons de guerre, mais à brigands. Il y a des dispositions qui sont prises".

La réalité est que Ces Kulunas "vont en formation pour être des agents de développement. Et puis, ils seront des agents de développement et feront partie du personnel du service national. Ils ne vont pas en torture".

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