La constitution d'une nouvelle majorité parlementaire par le camp du président Félix Tshisekedi suivie des allégations de corruption étayées par plusieurs personnalités politiques proches de l'ancien président Joseph Kabila continue de susciter des vives réactions dans la classe politique Congolaise.

Dans une déclaration faite ce lundi 28 décembre 2020 à Goma, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), fédération du Nord-Kivu, a, à son tour, accusé le camp du président Félix Tshisekedi de corruption envers les parlementaires et condamné « avec la dernière énergie » cet acte utilisé comme moyen de débauchage des députés et sénateurs en vue d'une nouvelle majorité proche du président Tshisekedi.

Le parti de Joseph Kabila estime que ces actes éloignent le pays de l'État de droit, prôné par le cinquième président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

« Nous déplorons la corruption utilisée comme moyen de débauchage de quelques députés et sénateurs en vue d'obtenir une nouvelle majorité au sein du parlement, malheureusement au cours de la législature actuelle, cette pratique est interdite par les lois de la République.  Nous condamnons avec la toute dernière énergie, les actes de corruption orchestrés par le camp du président de la République envers les députés et sénateurs. Chose qui a souillé la conscience des certains d'entre eux en éloignant aussi notre pays de l'État de droit », a dit le PPRD/Nord-Kivu dans cette déclaration lue par Ézechias Muhaya, secrétaire exécutif dudit parti au Nord-Kivu.

Dans la foulée, le PPRD dit regretter le changement brusque, des camps par certains parlementaires qui sont « préoccupés actuellement par la recherche effrénée des billets de banque, au lieu de s'atteler à améliorer la vie socioéconomique et sécuritaire de leur électeurs conformément aux respects fonctions leur dévolues ».

« Le PPRD/Nord-Kivu, prend à témoin l'opinion nationale et internationale sur les conséquences extrêmement graves de cette corruption avérée qui bloque l'avancement de la démocratie et crée l'instabilité institutionnelle. L'histoire le [ndlr : président Tshisekedi] retiendra pour responsable », prévient cette formation politique.


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