"On n'a jamais parlé des postes (à l'Union sacrée). J'ai eu l'occasion de discuter, personnellement avec le Président de la République, il n'a jamais été question des postes mais d'une vision à matérialiser", déclare Fiyou Ndondoboni, Président du parti Orange et proche du Président Tshisekedi, invité du Magazine face à face sur top congo fm.


"La dynamique politique impulsée par l'actuel Chef de l'Etat est "un affranchissement de la pensée. C'est une nouvelle façon de gérer, d'implémenter le programme du gouvernement selon les orientations" de son initiateur, Félix Tshisekedi.


Sortir de la zone de confort 


Pour lui, la difficulté d'appréhension de cette vision, réside du fait "que le Congolais en général, l'acteur politique est dans un carré qui constitue sa zone de confort (si bien que) quand il y  a une pensée qui sort de cette zone de confort, il a l'impression que ça ne marchera pas".  


Il semble regretter que "le Chef de l'Etat a pris tellement de la hauteur, que ceux qui ne sont pas encore connectés, analysent sa vision sur base des références d'hier".


Pour lui, "il est question de se dire que le soubassement, c'est la nation, le Congo. Mais si les uns et les autres, par rapport à leurs intérêts personnels, disent qu'ils ne feront pas partie l'Union sacrée, on ne vas pas, évidemment, contraindre qui que ce soit", fait observer ce membre de l'union sacrée.


Premier ministre, pourquoi Bemba ?


"Ça sera au Chef de l'Etat, dans son pouvoir discrétionnaire, de voir qui peut occuper le poste de Premier ministre. Ça sera à lui de décider que ce soit Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi ou une autre personnalité", pointe, sans détour, Fiyou Ndondoboni.


"Le débat ne doit pas tourner autour de la personne X,Y ou Z (qui devrait être premier ministre) mais plutôt autour de tous ceux qui s'engagent dans la vision". 


À la question de savoir si Félix Tshisekedi craindrait que l'une ou l'autre de ces 2 opposants (Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, à qui on prête des ambitions présidentielles), une fois nommés Premier ministre, puisse revendiquer la réussite de l'action gouvernementale, en perspective des élections de 2023, Fiyou Ndondoboni est formel: "le Chef de l'Etat n'est pas dans le débat de qui pourrait lui faire de l'ombre. Si tel était le cas, il n'aurait pas ouvert la porte à tout le monde. Son souci, c'est la solution aux problèmes du Congo", assure le Président du parti orange. 


Toutefois, "à ce stade, le poste (de Premier ministre) n'appartient à personne. Il est ouvert. Seul le Chef de l'Etat sait qui va jouer ce rôle. Il peut décider de désigner Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi ou une tierce personne. Laissons lui la possibilité de faire le choix par rapport aux objectifs qu'il est en train de poursuivre pour l'intérêt du peuple congolais", lance-t-il avant de marteler : " L'Union sacrée ne conçoit pas le Congo comme (un gâteau à partager) à partager mais plutôt comme une nation à bâtir".


Poids politique et aura


S'il reconnaît l'importance du poids politique, tant brandi par les députés se réclamant du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Fiyou Ndondoboni note que cela "ne justifie nécessairement pas le fait de jouer un rôle ou un autre".


Il s'élance, comme un rappel de ce que répètent, depuis, tous les proches du président Tshisekedi : " l'Union sacrée se présente comme une vision  où chacun demeure dans son organisation et adhère avec soubassement le Congo et non les influences de son parti politique, l'autorité morale ou qui que ce soit, mais avec une seule ligne de commandement (celle du président Tshisekedi). Conçue de cette manière, l'union sacrée a comme élément de contrôle : les résultats".


Par conséquent, "elle a besoin des efforts de tout le monde : le grand, le moyen et le petit pourvu que chacun apporte sa pierre"

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