A travers une lettre adressée au bureau d’âge de l’Assemblée nationale, hier mercredi 27 janvier, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a fait ses observations en réponse aux griefs mis à sa charge par les députés signataires de la motion de censure contre sa personne et son gouvernement.
Sylvestre Ilunga Ilunkamba a dressé de manière brève un bilan relativement positif de son passage à la Primature.
«Je suis fier, avec l’ensemble de mon équipe, d’avoir réussi, en dépit des circonstances difficiles, tant du point de vue national qu’international, à maintenir la stabilité du cadre macroéconomique, gage de croissance et d’amélioration progressive des conditions sociales», a-t-il déclaré.
Sylvestre Ilunga a rappelé que depuis plus de 6 mois, l’inflation a été contenue à environ 15%, tandis que le taux de change a été stabilisé à 2000 FC pour 1 $. Ceci, malgré l’accélération des prix intérieurs entre avril et juillet 2020, induite par les mesures de confinement suite à la Covid-19.
Parlant du climat des affaires, Sylvestre Ilunga s’est félicité du passage du taux de facilitation de 35,2 % à 36,2 % sous son règne.
«Il en est de même de l’élan à sauvegarder les échanges avec les services du Fonds monétaire international pour bénéficier d’un appui au titre de facilité élargi de crédit pour 2021-2023", a-t-il précisé.
Ilunkamba n’a pas oublié le secteur minier dont il s’est félicité la mise en œuvre réussie du code minier révisé.
Il a affirmé que la mise en application de la nouvelle clé de répartition des redevances minières avait permis de constituer d’importantes réserves minières au titre de Fonds minier pour les Générations Futures (FOMIN).
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga a bouclé le chapitre économique en évoquant, à son actif, la mise sur pied du Plan national de relance agricole qui vise l’ensemencement de 7,5 millions d’hectares avec 80.000 encadreurs pour l’ensemble de 26 provinces de la RDC, impliquant un total de plus de 14,5 millions de ménages.
Sylvestre Ilunga Ilunkamba a adressé cette correspondance au bureau d’âge alors qu'il se tenait une plénière à l’Assemblée nationale sur sa destitution à la suite d’une motion de censure signée par 301 députés nationaux.