Le président du parti politique Dynamique Congo Uni (DCU) a, au cours d'une conférence de presse tenue dimanche dernier à Kinshasa, reconnu que la famille politique du chef de l'État a une part de responsabilité dans la gestion des affaires de l'État par le gouvernement de coalition, mise en place à la suite de l'alternance pacifique intervenue le 24 janvier 2029.

Pour Vidiye Tshimanga, ce qui leur a manqué, durant les deux premières années du régime Tshisekedi en RDC, c'est peut-être de l'expérience de la chose publique.

Cependant, il a affirmé que ce n'est pas une tare de le reconnaître. À l'en croire, il faut reconnaître ses limites afin de s'entourer des personnes plus expérimentées pour faire bouger les lignes. 

"Nous avons une part de responsabilité. Notre part de responsabilité vient du fait que, d'abord et avant tout, pour moi qui ai passé 22 ans dans l'opposition, d'avoir peut-être un manque d'expérience de la chose de l'État. Et je ne pense pas que c'est un péché que de le reconnaître. Je pense au contraire qu'il faut connaître ses limites pour pouvoir s'entourer aussi des personnes qui ont plus d'expérience. Et malheureusement, que vous ne vouliez ou non, aujourd'hui si on parle d'expérience, ce sont des personnes qui ont participé dans les gouvernements précédents à notre arrivée. Eux, ils ont une expérience qui est bonne ou mauvaise (...) Ce n'est pas une tare", a déclaré le président de la DCU.  

Par ailleurs, il a précisé qu'il ne s'agissait nullement d'un mea culpa ou des excuses. "C'est tout simplement la réalité", a dit le président de la DCU. 

C'est le 24 janvier 2019 que la République démocratique du Congo a connu sa première alternance pacifique du pouvoir au sommet de l'État. Ce jour-là, Joseph Kabila, ancien président, cédait les commandes du pays à Félix Tshisekedi, actuel chef de l'État. 

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