Ils sont frustrés et n’entendent pas en rester là. Invalidés par la commission mise en place pour examiner leurs candidatures aux différents postes du Bureau définitif de l’Assemblée nationale, ces élus se sont réunis en collectif ce dimanche 31 janvier 2021 pour condamner cette décision qu’ils attribuent, eux, au Bureau d’âge. Ils promettent d’user toutes les voies légales pour être rétablis dans leurs droits légitimes.
Ces députés qui s’estiment lésés annoncent que le Comité des Droits de l’homme de l’Union interparlementaire à Genève sera saisi pour dénoncer la violation des Droits des parlementaires.
« En notre qualité de républicains respectueux des institutions de la République et de l’esprit démocratique, nous condamnons avec la plus grande énergie cette décision inique du Bureau d’âge et allons user diligemment de toutes les voies légales pour être rétablis dans nos droits légitimes afin de permettre à la plénière souveraine de se choisir des membres du bureau de manière ouverte et transparente. Le Comité des Droits de l’homme de l’Union interparlementaire à Genève sera instamment saisi pour dénoncer cette violation des Droits des parlementaires de notre pays”, lit-on dans une déclaration.
Plusieurs candidats indépendants ont été éliminés par la commission chargée d’examiner les différentes candidatures soit pour défaut de lettre de consentement des regroupements politiques, soit parce que non présentés par leurs regroupements politiques, soit encore parce que non élus sur l’identité avec laquelle ils se présentent.
Cette situation a également indigné plusieurs associations des droits de l’homme comme l’ACAJ qui dénoncent “le recours aux pratiques décriées autrefois”, lorsqu’elle constate que toutes les candidatures du ticket de l’Union sacrée sont pourtant validées pour l’élection des membres du Bureau définitif de l’Assemblée nationale prévue le 3 février.
Parmi les députés invalidés qui sont montés au créneau on peut citer Arthur Sedea, Joseph Kokoniangi, Geneviève Inagosi, Jean Kimbunda, Mathieu Kasunka, Tatiana Pembe, Fabrice Badenonga, Mastaki Kabuika, pour ne citer que ceux-là.