Si tout va bien, le nom du futur Formateur, voire du nouveau Premier Ministre, sera connu incessamment. Certains, dans les hautes sphères, parlent de ce week-end. D’autres encore, dans le nouveau parvis présidentiel, évoquent une question de derniers réglages autour du profil et, surtout, de la prise en compte de tous les paramètres, la fois, techniques, politiques et géopolitiques. Dans l’entretemps, des noms circulent. Rien d’officiel, en tout cas. Mais, jusqu’à quand Félix Tshisekedi maintiendrait-il ce suspense ? Cela ne saurait plus tarder, apprend-on.

 

A l’aune de la nouvelle reconfiguration de la scène politique, Félix Tshisekedi, en acteur politique et homme d’Etat avisé, mesure bien l’ampleur de ses responsabilités, quant au choix à opérer.

Tirant utilement des leçons de ce laps de temps qu’il préside à la destinée de la RD. Congo, sans oublier qu’il y met également le fruit de sa longue expérience de lutte politique à l’Udps, il sait pertinemment bien qu’il n’a pas droit à l’erreur. Bien, par contre, il aurait intérêt à désigner un homme de terrain, un homme compétent et intègre mais qui doit, en plus, lui être politiquement fidèle et loyal.

Mais, où trouver un tel homme ?

L’Udps, son propre parti, s’étant déclaré non intéressé à la Primature,

Félix Tshisekedi est tenu de regarder du côté de ses nouveaux alliés de l’Union sacrée de la nation.

Ceci l’expose, dans ce nouveau paysage post-coalition FCC-CACH à un nouveau saut dans l’inconnu. Tout comme, il serait tenté à l’idée de puiser la sève dans les racines de nouveaux convertis, il y a à peine de quelques jours, à l’idéal de l’Union sacrée. L’unique risque, dans cet exercice tout à fait âpre, se situerait, non seulement, au niveau des compétences ou du cursus de la personnalité à porter à ce poste-là. Mais aussi, de ses ambitions.

Voilà pourquoi, l’actuel Chef de l’Etat devrait, au préalable, s’en assurer et obtenir un acte d’engagement à la non-candidature à la prochaine présidentielle, pour éviter, par exemple, de propulser, lui-même,

au-devant de la scène, un des ses virtuels ou potentiels concurrents lorsqu’il sera question, le moment venu, d’aller vers de nouvelles joutes électorales. De plus en plus, des appels à la sagesse, tels que décryptés ces derniers jours, se multiplient dans ce sens-là. Il lui appartient, en dernier ressort, de décider.

Adieu le carcan !

Il est sorti du carcan de l’enfant. Il a mis fin à la coalition FCC-CACH. Il s’est affranchi de l’emprise de Kabila. Depuis le 23 octobre 2020, le jour où sous l’effet des frasques récessives et fantasques de la prestation de serment des juges constitutionnels au Palais du Peuple, il décida de briser l’omerta, il est devenu, désormais, le nouvel homme fort de la RD. Congo. Comme par la magie de la métamorphose, il a réussi à mettre une double main sur les deux chambres du Parlement. Mabunda et l’ensemble de son équipage ont été évincés et mis à l’index. A la place, le ticket Mboso est monté au perchoir.

De l’autre côté, Alexis Thambwe et ses autres colistiers sont tombés comme des chenilles fouillant un arbre enflammé.

Avant même que les pétitions ne soient lues en plénière, tous, à l’exception du seul Samy Badibanga Ntita, ont jeté l’éponge. Entretemps, au niveau du Gouvernement, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, après avoir déposé, finalement, sa démission expédie aujourd’hui les affaires courantes jusqu’à l’arrivée de son successeur.
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