Beaucoup d’hommes politiques congolais, dont Moïse Katumbi, sont reconnus n’être pas exclusivement congolais et ils ont une autre nationalité en plus de celle de la RDC.
Les proches de Katumbi accusent les hommes du régime de faire porter le chapeau à l’un de ses sous-traitants pour remettre au goût du jour le débat sur la congolité.
« Tshiani n’est qu’un sous-traitant », a dit Michael Tshibangu, conseiller en NTIC de Moïse Katumbi.
Selon lui , les détracteurs de Moïse Katumbi voudraient faire passer cette loi sur la congolité pour l’empêcher d’être candidat à la présidentielle prévue en 2023.
» Les extrémistes derrière lui pensent que pour garder le pouvoir, il faut neutraliser ceux qui ont des ambitions présidentielles. Il suffit de voir les gens derrière cette campagne d’exclusion et Vous verrez que ce sont des gens d’un camp », a-t-il confié à 24H.CD.
Olivier Kamitatu et le député national Delly Sessanga ont peu avant aussi condamné l’inopportunité de cette proposition de loi sur la congolité de Noël Tshiani à laquelle son auteur demande aux parlementaires d’accorder tout intérêt au cours de cette session ordinaire de mars.
La question d’élections de 2023 est au cœur de tous les débats depuis quelques semaines en RD Congo. Réformes de la loi électorale, organique, fonctionnement de la CENI et j’en passe et des meilleurs. Toutes ces questions divisent jusqu’à preuve du contraire la classe politique congolaise.