« Nous craignons que les autorités actuelles ne falsifient l’histoire et, comme il n’y a aucune organisation commémorative à l’égard de nos victimes, nous craignons qu’un jour l’on ne nous dise qu’il n’y a jamais eu de massacres et que l’histoire puisse les oublier ainsi », a fait savoir le vice-président de la société civile du Nord-Kivu.
Edgar Mateso pense que ça pourrait apporter une partie des solutions.
« Ça signifierait que la question qui se passe chez nous attire l’attention du gouvernement », ajoute-t-il.
M. Mateso appelle le Président de la République à mettre en place un mécanisme approprié pour délivrer des certificats de décès et d’inhumation à toutes les victimes qui périssent dans les massacres à Beni et en Ituri.
Selon lui, cette demande concerne également les personnes portées disparues depuis 2014.
Edgar Mateso déclare craindre qu’un jour la falsification de l’histoire dans cette région. Mais il affirme qu’il est « énervé » de constater qu’il n’y ait aucune mobilisation nationale sur cette question des massacres de Beni et Ituri.
« On devrait sentir, par exemple, que les bourgmestres et les chefs de secteur sont en train de délivrer systématiquement les certificats de décès, les certificats d’inhumation aux personnes décédées », dit-il.
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