Le retard pris dans la formation du nouveau gouvernement en République démocratique du Congo (RDC) ne laisse pas indifférent les forces vives et sociales acquises au changement au pays.







L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) hausse le ton et dénonce les conciliabules politiques qui freinent l’avancement de la nation de sorte que les défis sont restés intacts au lendemain de la mort de la coalition FCC-CACH.


Dans un communiqué rendu public le vendredi 26 mars 2021, l’Organisation non gouvernementale se dit peinée de voir les antivaleurs entretenues par les acteurs sous l’ancienne coalition se perpétuer au sein de l’Union sacrée de la nation instaurée par le président Tshisekedi.


Sans être tendre, l’ACAJ considère l’attitude des acteurs politiques congolais comme une prise en otage du peuple congolais.


“Après un leurre de changement de la majorité à l’Assemblée nationale et la nomination d’un nouveau premier ministre, l’ACAJ constate que ladite Union sacrée n’est qu’une simple mue de la coalition FCC-CACH. Les antivaleurs, contradictions, vulnérabilités relevées au sein du FCC-CACH ont refait surface sous des formes spécieuses et réussies, même à contaminer les partis du CACH. Aujourd’hui, l’Union sacrée de la nation consacre la prise en otage de la population orchestrée par la classe politique. Au lieu d’être un creuset où le primat de l’intérêt général constitue le but ultime, il appert clairement que les membres de l’Union sacrée sont en réalité préoccupés par leur positionnement”, lit-on dans ce document.


Dans la même dénonciation, l’ONGDH estime que le retard observé aujourd’hui dans la formation du gouvernement est “essentiellement dû à l’incurie, l’insouciance, l’irresponsabilité et la gouvernance de la plupart des politiciens ayant adhéré à l’Union sacrée.”


Pour faire barrage à la volonté affichée par la classe politique de maintenir le peuple dans la pauvreté et la mauvaise gouvernance, dit-elle, l’ACAJ recommande entre autres au Président Tshisekedi de “constater l’incapacité et la mauvaise foi de la classe politique de parvenir à la formation du gouvernement et de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale aux fins de permettre au peuple de se choisir des hommes et des femmes imbus d’un esprit d’Etat et patriotique”.


Il sied de rappeler que c’est depuis le 15 février 2021 que Sama Lukonde a été nommé par le chef de l’Etat pour succéder à Sylvestre Ilunga Ilunkamba qui a démissionné quelques jours plus tôt à la suite de sa déchéance et la reconfiguration de la majorité à l’Assemblée nationale.

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