La famille politique de Joseph Kabila sera-t-elle entrain de sombrer dans le chaos ? c’est l’interrogation qui hante les militants du FCC ainsi que de nombreux observateurs de la vie politique congolaise.







La toile s’est en effet enflammée depuis le 25 Mars 2021; pour cause une brouillante controverse autour du Comité de crise et de la Coordination nationale, deux structures dirigées respectivement par Raymond Tshibanda et Néhémie Mwilanya.


A travers le communiqué de la cellule de crise, rendu public le 25 Mars 2021, Raymond Tshibanda a fait part du refus du FCC d’integrer le Gouvernement Lukonde. Rien de surprenant s’il fallait s’en tenir aux positions affichées par le FCC depuis de nombreux mois.


Il y a pourtant un problème ; certains chefs de regroupement se disent inquiets des tensions, désormais persistantes, au niveau des hauts cadres du FCC. D’autres s’interrogent sur la raison d’être du Comité de crise et le statut actuel de la coordination nationale.


Brouillard comme horizon


Pas facile de décrypter la cacophonie qui gagne du terrain au sein d’une plateforme politique meurtrie pourtant par la transhumance spectaculaire qui a fait basculé le FCC en dehors de la majorité parlementaire.


Selon certaines sources, Raymond Tshibanda caresse le rêve de devenir le prochain « Coordo ». Et son entourage s’active, claironant dans tous les salons huppés de Kinshasa que Mwilanya n’engage plus le FCC.


Visiblement enivré par cette perspective et pas moins déterminé à renverser le stratège Néhémie Mwilanya, François Nzekuye, visage inconnu du microcosme politique, s’est livré publiquement sur cette question. » c’est le Comité de crise qui engage le FCC et non la coordination nationale » a-t-il martelé.


La réaction ne s’est pas faite attendre. plusieurs cadres et militants du FCC ont fortement condamné cette sortie qu’ils jugent déshonorante pour le FCC. Certains, comme le communicateur Tony Eloho, allant jusqu’à parler de tentative de Putsh.


Alphonse Minda, militant actif du PPRD, regrette qu’une famille politique de ce rang choisisse de s’exprimer à travers une cellule de crise alors que le Coordonnateur National n’a jamais été remplacé.


Un autre chef de regroupement s’insurge contre la course au pouvoir. Selon lui, le récent communiqué du FCC n’a pour seul objectif que de neutraliser Néhémie Mwilanya en s’accaparant de la communication officielle.


Les orientations, poursuit- il, nous ont été clairement et individuellement transmises, par le Coordonnateur National du FCC, sur instruction de l’autorité morale, il y a quatre semaines et, répétées, suivant les mêmes instructions, dans la journée du 25 Mars 2021.


Le communiqué de Comité de crise apparaît donc comme une redite surprenante d’autant que les véritables concernés par le contenu du message sont essentiellement les chefs de regroupements politiques membres du FCC qui attendent plutôt les conclusions de l’autorité morale sur le rapport de la mission, désormais achevée, du Comité de crise.


Abattre Mwilanya à tout prix


Il y a quelques semaines, certains analystes réunis autour de l’autorité morale avaient dénoncé l’acharnement dont est victime le professeur Néhémie Mwilanya, enfermé dans un silence de glace comme son mentor Joseph Kabila.


Les tenants de la transhumance avaient, au départ, mené une guerre sans retenue, réclamant le départ du Coordonnateur à qui ils collaient tous les maux du FCC. En réalité, ils avaient là un paravent pour masquer leur infidélité avec l’Union Sacrée.


Il y a quelques semaines, certains analystes réunis autour de l’autorité morale avaient dénoncé l’acharnement dont est victime le professeur Néhémie Mwilanya, enfermé dans un silence de glace comme son mentor Joseph Kabila.


Les tenants de la transhumance avaient, au départ, mené une guerre sans retenue, réclamant le départ du Coordonnateur à qui ils collaient tous les maux du FCC. En réalité, ils avaient là un paravent pour masquer leur infidélité avec l’Union Sacrée.

Comme un bloc de granite, l’autorité morale est là visible, lourde de son expérience et silencieuse. Chez Joseph Kabila, le silence a un prix, celui des mots plus forts. N’est il pas temps qu’il s’exprime sur sa famille politique et la restructuration du FCC tant attendue?


Son silence est peut-être aussi devenu le paravent de tous ceux qui veulent se tailler un chemin vers la gloire en piétinant, s’il le faut, la discipline établie au sein du FCC et qui devrait les pousser à attendre les décisions du Grand chef.


Pour l’un de ses plus proches lieutenants, Il parlera sans doute car c’est un leader qui connaît la valeur de la parole pour galvaniser ses troupes engagées aujourd’hui sur la voie de la débandade.


Entretemps, Néhémie Mwilanya qui a refusé de s’exprimer sur cette question, poursuit son travail en tant que Coordonnateur National du FCC, fidèle à son maître en politique, Joseph Kabila.


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