Le Gouvernement d’Union Sacrée tarde toujours à être dévoilé un mois après la nomination du nouveau premier Ministre.





Les ministres, eux-mêmes, semblent dans le flou. Le député Eliezer Tambwe, a ainsi déclaré que « tout n’est pas clair pour l’instant du fait d’ailleurs que l’Ensemble  pour la République n’a pas encore communiqué les noms de ses futurs membres du gouvernement ».


Le gouvernement Sama Lukonde pourrait donc être présenté cette semaine.


Pourquoi le tandem exécutif tarde-t-il à présenter son nouveau gouvernement ?


Le Secrétaire Général du parti présidentiel nous laisse entendre le problème de gestion des ambitions au sein d’abord de l’UDPS où tout le monde veut faire son entrée au gouvernement y compris les membres de l’équipe Sylvestre Ilunga Ilunkamba.


 » A notre grande surprise, sur 8 postes , nous avons 72 candidats. C’est comme ça qu’on leur a dit que même les anges ne peuvent pas trancher cette histoire. Même les ministres du gouvernement sortant disent qu’ils doivent être reconduits. Si on mélange les 72 candidats plus 10 , je suis devant une situation de 82 personnes qui veulent occuper les 8 postes. C’est ce qui bloque », a-t-il affirmé.


D’autres hypothèses s’ajoutent bien évidemment à ce problème de gestion des ambitions au sein des partis et regroupements politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation.


Parce que trouver un ministre de l’Intérieur, c’est compliqué


Selon des sources gouvernementales, trouver un successeur à Gilbert Kankonde s’est avéré plus compliqué que prévu, faute de candidats disposant du profil recherché. Tshisekedi est prêts à accepter reconduire Gilbert Kankonde. De très nombreux noms ont circulé, mais aucun ne coche toutes les cases pour la place. Beauvau : CV solide côté sécurité, poids politique, proximité avec le Président de la République et, si possible, un ancrage territorial.


Parce que le gouvernement pourrait être moins large


Selon plusieurs sources, Sama Lukonde plaiderait depuis sa nomination le 15 février pour un gouvernement moins large. Des ministres seraient sur la sellette, dont Amos Mbayo (Sports), Steve Mbikayi( Actions humanitaires ) ou Willy Bakonga ( EPST). Si le Premier ministre est parvenu à rallier Félix Tshisekedi à sa cause, le tandem exécutif pourrait avoir eu besoin de plus de temps afin de trouver leurs futurs remplaçants.


Face à un gouvernement dont la taille serait réduite et les ambitions des uns et des autres , voilà le scénario qui implique là encore des tractations politiques pouvant expliquer le gouvernement retardé.


Parce qu’il faut éplucher les patrimoines de nouveaux entrants


Comme lors de précédentes nominations gouvernementales, l’exécutif fait examiner a priori les profils des ministrables par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique afin d’éviter les mauvaises surprises. S’ils sont déjà élus, s’ils sont issus de la société civile, l’instance se charge de collecter des informations publiques sur chaque potentiel entrant. Ce travail peut prendre un peu de temps.


Parce que Félix Tshisekedi veut « prendre son temps »


C’est ce que déclarent des députés de la majorité présidentielle, confirmant le sens de la communication de Félix Tshisekedi qui assure pendant être le «maître des horloges».


Ce vendredi, le président a choisi de ne pas bousculer son agenda. Il s’est entretenu avec le Bureau du Sénat à la veille de la session parlementaire de mars qui s’ouvre aujourd’hui au cours de laquelle le gouvernement devra aussi être installé, mais sans dire un mot sur le gouvernement. Entre-temps le peuple s’impatiente…

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