Le Rwanda passe aujourd'hui comme le pays qui prend des décisions souvent spectaculaires , et ce , dans les domaines divers. Paul Kagamé n'a pas épargné la religion, les églises et mosquées sont soumises à des conditions qui peuvent paraître révolutionnaires.

Depuis le douloureux épisode dans l'histoire du Rwanda, c'est véritablement un nouveau pays qui est entrain de renaître du génocide.

La renaissance ou le fait de naître à nouveau , expression chère aux chrétiens est celle qui revient dans la mémoire collective du monde, à la simple évocation du Rwanda de Paul Kagamé.


En effet, le président Paul Kagamé jouit depuis longtemps d'une admiration sans borne des panafricanistes. Cet homme qui veut bâtir au Rwanda un pays africain libéré de tous les maux qui ruinent les espoirs de développement durable, ne laisse rien passer outre le contrôle de l'État. Mais en ces temps du carême musulman, ce n'est pas anachronique de rappeler que dans ce beau pays envié de tous, les églises et mosquées sont soumises à des règles strictes qui se démarquent d'autres pays africains.

En 2018 déjà, un projet de lois passait à l'assemblée nationale, pour statuer sur de nouvelles mesures de régulation sur la construction d'églises ainsi que de mosquées. La loi qui impose que les pasteurs n'exercent leur métier que sous présentation de diplômes en Théologie donne à concevoir autrement la construction d'églises et de mosquées.

Désormais, au pays des Tutsi et des Hutu une simple rencontre avec Dieu, ne suffira pas pour devenir pasteur. La foi ne sera plus la seule garantie pour bâtir son église.

Il faut souligner que dans la foulée de ces nouvelles lois sur la pratique du métier de religieux, on dénombrait plus de 8000 églises fermées pour divers manquements aux normes en 2018. A savoir, les pollutions sonores, les constructions sans permis etc. Quant aux mosquées, sachez que l'utilisation de hauts parleurs n'est pas tolérée dans le nouvel Eldorado de l'Afrique. L'appel à la prière se fait plus discret.

En outre, certains catholiques influents du pays , contre la fermeture des églises, ne pensent pas , selon eux, que Dieu vient aux hommes et aux femmes en regardant leur diplôme ou intelligence. D'un autre côté, il faut souligner la prolifération du phénomène d'églises dites "sauvages" qui pullulent dans les capitales africaines, y compris au Rwanda est un argument que brandit l'État face à ses détracteurs.

Les autres pays africains comme la Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Nigeria devraient dans une certaine mesure se pencher sur la question religieuse. Car de plus en plus l'implantation de groupes de prière de toutes sortes se fait sans aucun contrôle. En Côte d'Ivoire, par exemple certains pasteurs sont devenus des supers stars qui exercent très souvent une influence énorme sur leurs fidèles et sur la jeunesse, phénomène qui grandit via les réseaux sociaux.


Kadhondelatte

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