Le cadre CCU s’indigne de constater que de nombreuses flèches sont dirigées inutilement contre l’actuel Inspecteur général des finances, Jules Alingete.
« ….s’attaquer à l’IGF, c’est combattre l’Etat de droit et saborder le mandat du président de la République », hurle Mosenepwo.
D’après lui, le pays a toujours eu des responsables à la tête de ce service de contrôle mais aucun Inspecteur général n’a jamais abattu un si grand travail comme Jules Alingete aujourd’hui.
Le proche de Mende assure que le président de la République a, grâce à l’IGF, la possibilité de mettre fin aux détournements de deniers publics qui, selon divers rapports, font perdre au pays près de 15 milliards de dollars l’an, suite aux multiples coulages de recettes.
« On ne peut pas développer notre pays sans moyens et les moyens, il y en a dans ce pays. Mais malheureusement en grande partie, ils vont dans des poches des privés. Avec l’actuel IGF, même les administrateurs des marchés tremblent. Donc, les kuluna en cravate tremblent aussi et ce travail de contrôle de l’IGF permet au trésor public de respirer dans un contexte économique mondial négatif caractérisé par le Covid-19 », a indiqué Thierry Monsenepwo.
Et de rappeler que : « les agitations actuelles des uns et des autres nous confortent dans la position de croire que l’IGF est sur la bonne voie et assure une meilleure protection des deniers publics. Les pêcheurs en eaux troubles qui pullulent dans nos institutions et dans l’administration ne peuvent que rejeter une telle action, mettant en mal en même temps le travail du chef de l’État ».
Ainsi, il trouve inacceptable que le président Félix Tshisekedi accède à la demande des sénateurs qui veulent faire feu de tout bois pour s’attaquer à l’IGF au lieu de suivre son pas en travaillant pour un contrôle parlementaire rigoureux qui aiderait aussi le pays à résoudre le problème de coulage des recettes, parallèlement au travail que fait l’IGF.
A haute voix, le leader de la Ligue des jeunes de la CCU invite les Congolais à se préparer à une lutte farouche contre les torpilleurs du bilan du chef de l’État, qui sont déterminés à obstruer son combat de lutte contre le coulage des recettes au travers l’IGF.
OURAGAN FM